Style et Art de vivre
Pur hasard : des chercheurs se sont rendu compte que les larves de la fausse teigne (Galleria mellonella) sont capables de digérer le polyéthylène, un polymère très courant qui rentre dans la composition de nombreux emballages plastiques. Dans quelques décennies, l’on dira « Adieu » au 7e continent de déchets.
Les larves de fausse teigne sont redoutées des apiculteurs car elles se nourrissent de la cire fabriquée par les abeilles pour leur survie. Elle ne laisse alors aucune chance de survie à la colonie d’abeilles qui voit son environnement détruit. C'est ce qui explique le geste de Federica Bertocchini, scientifique et apicultrice amateur qui a retiré des larves de fausse teigne des rayons de ses ruches. Or, quelque temps après avoir déposé provisoirement les larves dans un sac en plastique classique, elle s'est aperçue que celui-ci était percé de trous. Il ... Lire la suite
L’énergie propre à partir de déchets s’avère aussi puissante que des réacteurs nucléaires. Mais ce potentiel est loin d'être exploité à son maximum, dans les pays où la méthanisation et l’incinération des déchets sont pratiquées.
Les déchets peuvent être une véritable source d'énergie. La méthanisation et l'incinération des déchets pourraient permettre de produire autant d'énergie que des réacteurs nucléaires. A condition de construire des réseaux de chaleur. La méthanisation permet de récupérer le gaz des déchets en décomposition. Ce biogaz alimente des moteurs qui produisent de l'électricité qui est envoyée sur le réseau, pour être vendu aux sociétés de distribution d’électricité. Mais ces moteurs produisent aussi de la chaleur lors du processus, c'est l'énergie fatale. Plutôt que de la laisser s'échapper dans l'atmosphère, celle-ci ... Lire la suite
Voici un mot jadis très célèbre dans la bouche des Congolais. Jadis célèbre ? Oui, parce que de plus en plus peu usité. Donc, en voie de disparition. Mais ce mot que les Congolais croient leur est bien présent dans le dictionnaire français.
On peut résumer les définitions que l’on y trouve à ceci : « Un mot masculin qui tire son origine d’Afrique centrale. Il vient de l’Angola. A partir d’une inflation linguistique sur le portugais parlé dans ce pays. Matabiche signifie pourboire ou pot de vin».
Dans la pratique, quand un Congolais fait un achat, selon la quantité commandée ou le coût versé, il exige, non sollicite, le « matabiche », donc : un cadeau pour ne pas dire un ajout. Pour trois, quatre, cinq ou dix kilos de viande, de riz ou d’haricot achetés, le Congolais ou la Congolaise demande au vendeur de lui ajouter quelques grammes.
Les enfants ... Lire la suite
Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a lancé un appel à l'action pour faire face au défi du changement climatique, soulignant que l'action pour le climat n'est pas seulement une nécessité mais une chance pour un avenir pacifique et durable.
« Les effets du changement climatique se font déjà sentir dans le monde entier. Ils sont dangereux et ils s'accélèrent … Il est absolument essentiel que le monde mette en œuvre l'Accord de Paris - et que nous remplissions ce devoir avec une ambition accrue », a déclaré António Guterres, avant d’insister sur le fait que des mesures ont déjà été prises et que les pays et les entreprises impliqués en tireront les bénéfices.
S'exprimant devant des étudiants, des chefs d'entreprises et des universitaires à New York University, António Guterres a souligné à la fois les risques croissants dus au changement ... Lire la suite
La tonne de carbone devrait s’élever entre 40 et 80 dollars en 2020 pour atteindre l’objectif de limitation du réchauffement climatique, selon les économistes Stiglitz et Stern.
Un rapport publié le 29 mai plaide pour une forte augmentation du prix de la tonne de CO2, qui devrait atteindre au moins 40 à 80 dollars en 2020, puis 50 à 100 dollars en 2030, contre moins de 6 dollars aujourd’hui en Europe, afin de respecter l’objectif de limitation du réchauffement climatique.
« Une tarification bien conçue du carbone est un élément indispensable d’une stratégie efficiente de réduction des émissions de gaz à effet de serre», souligne le document. Celle-ci a été installée dans le cadre de la Coalition pour la tarification du carbone (CPLC), avec le soutien de la France et de la Banque mondiale. Son objectif : examiner les niveaux de prix susceptibles ... Lire la suite
Lagos. La ville tentaculaire aux 20 millions d'habitants fête ses 50 ans. La mégalopole, qui inspire autant de fascinations que de craintes est surtout la plus grande ville du continent africain. Comment ses habitants l'imaginent dans les 50 prochaines années ?
Leye Adenle
Leye Adenle est né au Nigeria en 1975. Son premier roman, Lagos Lady, est un polar dont le coeur de l'intrigue se situe entre les faubourgs malfamés de Lagos et la highlife démesurée des îles:
« En 2067, la planète prend l'eau de toutes parts à cause du réchauffement climatique. Mais Lagos, ville côtière géante, a développé une solution ingénieuse.
Sur les îles découpées dans l’entrelacs de la lagune, les boulevards construits en tubes avec une vue à 360 degrés sur l'océan, flottent et défient les règles de la gravité. À l'intérieur, circulent tous les plus riches de ce ... Lire la suite
Ce geste salutaire n'est pourtant pas une solution viable pour compenser nos émissions de CO2, selon une récente étude qui insiste de nouveau sur l’urgence de prendre les problèmes à la source et non à la marge.
Au lieu de diminuer à la source leurs émissions de CO2 pour limiter l'effet de serre et donc le réchauffement climatique, la plupart des acteurs se contentent de les compenser en constituant des stocks de carbone via la plantation d'arbres. C'est la fameuse « compensation carbone », populaire mais très insuffisante selon cette étude.
Les projets de plantation d'arbres, peu coûteux et faciles à mettre en œuvre, sont devenus très courants au point que tous les acteurs (sociétés, associations, collectivités territoriales, institutions...) en abusent pour justifier leurs activités polluantes, s'affranchir de réductions à la source de leurs émissions ou ... Lire la suite
Ecrin exceptionnel étendu en plein milieu du bois de Boulogne, le Domaine de Longchamp de la fondation GoodPlanet créé par Yann Arthus Bertrand ouvre ses portes au public le week-end du 13 au 14 mai 2017 à Paris.
Il y a tant de choses à voir, entendre, toucher, goûter et sentir gratuitement au Domaine de Longchamp les 13 et 14 mai prochain. Expositions, concerts, conférences, projections, débats, restauration, etc. Deux jours durant, le public découvrira dans un parc de 3,5 hectares boisé classé, un château, une tour médiévale, une magnifique clairière avec son potager, son verger, son jardin aromatique, ses ruches, ses hôtels à insectes…. Bref un bel ensemble harmonieux conçu comme le point de rencontre entre la Nature et l’Homme à Paris.
Deux jours durant, la fête d’ouverture GoodPlanet sera à l’image de ce que le public trouvera tous les week-ends à ... Lire la suite
Après avoir renoncé l'an dernier à participer au festival de jazz de Saint-Louis (nord du Sénégal) pour raison de sécurité, l'Afro-Américain Marcus Miller est venu au rendez-vous de 2017. Il a conquis et ému le public mardi dernier.
Miller s'est produit au deuxième jour de ce festival, surnommé aussi Saint-Louis Jazz, comme l'association qui l'organise. Ouverte lundi soir, la 25e édition de cet évènement culturel phare à Saint-Louis, se poursuit jusqu'au 1er mai sous haute surveillance en raison des menaces jihadistes dans le Sahel.
Après le rendez-vous raté de 2016, sa prestation était très attendue. Sur scène, le musicien multi-instrumentiste de 57 ans a joué de la guitare et du saxophone, accompagné de son orchestre formé d'un claviste, d'un batteur et d'un saxophoniste.
Marcus Miller a chanté, dansé et fait plusieurs fois applaudir le public, venu nombreux ... Lire la suite
Les Congolais ne jurent plus que par Dieu. Ce qui est normal. Sauf qu’ils y vont jusqu’à l’exagération, oubliant que la religion est affaire de foi et, contraindre les autres à la prière n’est pas de Dieu et les rejeter parce qu’ils ne prient pas n’est pas non plus de Dieu si ce n’est de l’intolérance.
Je n’exagère pas si je dis que de nombreux Congolais vont à l’église « pour fuir le sorcier ». Certains y vont par désespoir : un mari à reconquérir dans le cas des femmes ; un voyage en vue ; un examen à passer ; un malade entre les bras ou on est soi-même malade, etc. Il suffit de dresser l’oreille à l’évangile du jour ou au contenu de la messe qui est dite pour le comprendre.
Il est 11 heures, un dimanche, lorsque dans ma posture d’observateur de la société congolaise qui m’inspire ces couleurs, je vis sortir de l’église des ... Lire la suite