Style et Art de vivre
Vivez une ambiance électrique du 4 au 8 octobre à l’Institut français du Congo (IFC). La 2e édition du festival international du jazz de Brazzaville, vous offre une semaine dédiée au jazz aux influences diverses.
« La 2e édition, nous l’avons voulue éclectique, diverse, internationale… même si le nombre de groupes n’est pas forcément plus important que l’année dernière, nous avons tenté de diversifier les influences », a déclaré la directrice déléguée de l’IFC, Elodie Chabert le 27 septembre, au cours d’une conférence de presse à cet effet.
En ouverture du festival, l’artiste plasticienne Rhode Bath-Schéba Makoumbou présentera son exposition « temps présent ». Grâce à sa technique alliant la sciure de bois et la colle, elle crée des sculptures aux mouvements particuliers. Son coup de pinceau prolonge son observation des us et coutumes ... Lire la suite
À Adjamé, l'un des principaux marchés d'Abidjan, une femme peut choisir entre un « mari capable » ou un « mari ingrat » tout en surveillant « l'oeil de ma rivale » pour préserver « le lit de mon mari » et son « Jardin d'Eden ».
Une fois le mari choisi, si elle fait preuve de « Jalousie », elle lui dira « Pas de vie à trois », et « Si tu sors, je sors » avec en menace finale : « Si tu divorces, je ne mangerai pas du sable". Ces noms sont en fait des sobriquets donnés à des milliers de pagnes colorés aux motifs divers, ces bandes de tissus imprimés d'environ 6 m de long avec des motifs africains qui, à l'origine, imitaient le traditionnel "Batik" indonésien.
Les plus vendus et les plus connus de ces pagnes héritent de noms qui se généralisent selon un processus mystérieux propre aux rumeurs ou aux blagues. « On ne sait pas d'où ça ... Lire la suite
Arrivée dans le paysage brazzavillois lors des 11e jeux africains l’an dernier, le fournisseur mondial des services de gestion intégrée des déchets, AVERDA, arpente les artères de la capitale congolaise pour sa gestion et son assainissement. Si, un an après, les habitudes des ménages ont changé, la société chargée de traiter le contenu des poubelles publiques de couleur bleue tarde, par contre, à établir sa chaîne de traitement de déchets de manière durable
Le réflexe d’effectuer quelques mètres jusqu’à trouver une poubelle bleue pour jeter ses ordures ménagères est constaté chaque jour dans les grandes ruelles de Brazzaville. Suivant un planning préétabli, la société Averda, qui a signé avec le gouvernement congolais et la municipalité de Brazzaville un accord pour l’assainissement de la ville capitale, se charge de gérer les déchets et ... Lire la suite
L’homme le plus riche du continent africain, dont la fortune est estimée à 15 milliards de dollars, caresse l’ambition d’acheter Arsenal, une équipe de la Premier League anglaise.
« J'ai réussi dans les affaires et je pense être propriétaire d'une équipe qui gagne (…) Peut-être dans trois à quatre ans. Le problème est que j'ai d'autres priorités. J'ai besoin de les mettre de côté pour avoir le vent en poupe. Ensuite, je vais me concentrer sur cela », a déclaré Aliko Dangote à Bloomberg. Selon les observateurs, ce n'est pas la première fois que Dangote annonce qu'il va s'offrir l'une des plus grandes équipes de la Premier League.
Dangote a fait fortune dans l'agro-alimentaire et surtout le ciment. L'entreprise Dangote Cement est le plus grand producteur de ciment du continent. Affichant une ambition sans limite, le milliardaire doit sa fortune à une ... Lire la suite
Il y a trois ans, nous lancions, un jour de février 2013, le premier numéro de notre édition du samedi. Édition conçue pour découvrir l’Afrique qui bouge. Celle qui s'invente un avenir et qui vit au présent tant sur le plan culturel, sportif, économique qu'intellectuel. En effet, le ton avait été donné dans ce premier numéro, avec à la clé, un coup de projecteur sur les sapeurs des deux rives du fleuve congo, sujet auquel nous sommes très attachée tant l’univers bouillonne d’énergie . Et la jeune compagnie aérienne congolaise ECAir, à travers une interview de Fatima Beyina Moussa, sa directrice générale, n'avait pas loupé le coche.
Aussi était-ce une évidence pour notre journal de marquer notre soutien à cette compagnie congolaise naissante, dirigée par une femme dont la volonté de créer pour le Congo une compagnie aérienne moderne, dynamique et ... Lire la suite
Au Congo, la banane occupe la seconde place après le manioc au plan de la production et d’importance économique. Cette production est entravée par de nombreuses contraintes dont le « bunchy top » ou « sommet touffu ».
Selon les chercheurs de l'Institut national de recherche agronomique (IRA), les pucerons Pentalonia nigronervosa sont à l’origine de cette maladie virale. Elle se transmet également par des rejets contaminés. Conséquence : le bunchy top entraine la baisse de la qualité des fruits en cas d’attaques faibles ou tardives. Si les attaques sont sévères, on note une perte totale de la production de banane. L’abandon de la production de banane au profit d’autres cultures souvent moins rentables, figure également au nombre des conséquences.
Face à la situation, ces chercheurs se sont engagés dans la lutte contre les bioagresseurs du bananier et ... Lire la suite
Nombre de Brazzavillois connaissent ce marché situé à Talangaï, dans le 6è arrondissement de la capitale. Au moins, ils en ont déjà entendu parler.
En traduisant littéralement « liputa na tolo » veut dire « le pagne noué à la poitrine ». D’habitude, le pagne noué à ce niveau, au Congo, signifie que la femme s’apprête à aller se laver, qu’elle n’a pas encore pris sa douche, qu’elle est chez elle, loin de s’engager dans des courses hors foyer.
Mais, même dans cette disposition, la femme peut créer les conditions pour une cuisine express sans devoir effectuer de longues distances vers un marché public et réglementaire. En d’autres termes, il lui suffit de parcourir 100 mètres pour se procurer un kilo de viande, de poisson, des condiments et le tour est joué.
C’est cette possibilité qu’a la femme d’aller et revenir, sans fards et ... Lire la suite
Le chef de département Environnement et océanographie, à l’Institut national de recherche en science exacte et naturelle, revient sur l’impact de la recherche dans la gestion des ressources halieutiques et sur l’échec de la filière piscicole au Congo.
Les Dépêches de Brazzaville : En qualité de chercheur, vous étudiez la biologie ; la biodiversité aquatique, terrestre et marine, pour quel résultat ?
Victor Mamonekene : En matière de recherche, nous faisons surtout l’étude de la biodiversité des poissons, des eaux continentales congolaises parce que, plus facile à étudier, car les poissons sont les plus faciles à obtenir dans un milieu aquatique. Les autres composantes sont beaucoup plus difficiles. Actuellement, nous menons des recherches dans les bassins fluviaux du bassin du Congo et ses affluents ainsi que du bassin du Kouilou-Niari.
L.D.B. : À quoi ... Lire la suite
Les petits boulots sont légion auprès des jeunes congolais. Ils sont nombreux qui chaque jour se chargent d'indiquer les itinéraires aux clients désireux d'emprunter tel ou tel autre bus. On les appelle chargeurs de bus mieux, des "crieurs". Seulement l'on se demande jusque où irons-t-ils, avec un métier dont l'avenir est des plus incertain.
Depuis plusieurs années, le constat effectué sur les parkings de bus montre une affluence de jeunes chargés de remplir les minibus. Aux heures de pointe de la journée, ils s’époumonent pour indiquer aux voyageurs le bus en partance et son itinéraire. Dans les terminus et les grands arrêts, ces chargeurs prennent le relai des réceveurs communément appelés contrôleurs.
Leur lieu de travail, ce sont les parkings des transports en commun brazzavillois. « Il arrive aussi que ce soit sur les arrêts les plus importants ... Lire la suite
Depuis quelques années, l’humanité a basculé du côté obscur. Pour cause : nous vivons au-delà de nos moyens environnementaux. Désormais, l’humanité vit à crédit.
Quel est donc le niveau de la dette écologique à ce jour ? Chaque année, la New economics fondation calcule la date à laquelle la consommation des ressources par l’humanité dépasse la capacité de renouvellement de la planète. Cette date intervient chaque année de plus en plus tôt, ce qui signifie que les ressources disponibles pour une année sont consommées de plus en plus vite. Dépassée cette date, on est en situation d’épuisement des réserves.
Cette date anniversaire a été baptisée « Jour de la dette écologique » ou Jour du dépassement ». En 1987, l'humanité était passée dans le rouge le 19 décembre. En 1995, cette date était intervenue le 21 novembre. Pendant l’année ... Lire la suite