Vie des partis : le congrès constitutif de l’organisation des femmes du PCT commence le 7 août

Jeudi 25 Juillet 2013 - 16:52

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Le secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT), Pierre Ngolo, a donné l’information au cours de la conférence de presse organisée le 25 juillet, au siège national du parti

Cette rencontre avec la presse nationale et internationale s’inscrivait dans le cadre de la célébration du deuxième anniversaire du 6congrès extraordinaire du PCT, qui s'était tenu du 21 au 25 juillet 2011 et avait conduit Pierre Ngolo à la tête du PCT.

Faisant le bilan de ces deux ans de mandat, le conférencier en a profité pour annoncer aux journalistes que le congrès qui marquera la naissance de la nouvelle organisation des femmes de son parti, se tiendra du 7 au 10 août 2013. Les sous-commissions techniques qui étaient chargées de préparer les documents qui seront examinés au cours de ces assises, a-t-il dit, ont déjà rendu leur travail au secrétariat permanent du comité central du PCT.

Répondant à la question d’un journaliste qui cherchait à savoir le nom des candidates au poste de premier responsable de la future organisation des femmes, Pierre Ngolo a indiqué : « Les femmes du PCT qui sont au secrétariat permanent du comité central ne peuvent pas présider cette nouvelle organisation. Par ailleurs, la présidence de l’organisation est ouverte à toutes les femmes du parti, sans distinction. Les congressistes choisiront l’une d’entre elles. Nous ne pouvons pas, à ce stade, proposer les noms des candidates. »

Déclinant le chronogramme des activités que le parti va organiser dans les tout prochains jours, le secrétaire général du PCT a annoncé également  la tenue le dimanche 4 août de l’assemblée générale élective de la fédération de Brazzaville. « Cette activité, a-t-il déclaré, marque la fin de la restructuration des organes de base et intermédiaires dans la ville capitale. »

En outre, Pierre Ngolo a informé l’assistance que « la première pierre des travaux du siège de son parti sera posée le 25 août ». La direction politique du parti mettra à profit cette activité pour faire le point de l’opération de collecte des fonds pour la construction du siège, lancée en 2012. Le secrétaire général a aussi annoncé l’ouverture d'une série de formations à l’intention des cadres et militants.

Par ailleurs, le conférencier s’est réjoui de la régularité des activités de son parti après la tenue du 6e congrès extraordinaire. « Le PCT a repris son fonctionnement régulier dans le strict respect des textes qui le régissent. Il s’est ouvert aux autres forces politiques et aux individualités à travers la campagne d’adhésion spéciale. Le parti consolide sa diplomatie à travers le renforcement de la coopération avec les formations politiques amies », a-t-il renchéri.

Invité à se justifier sur la promesse faite par la direction du parti d’infliger des sanctions aux membres et cadres indisciplinés qui s’étaient présentés aux dernières élections législatives sous la bannière de candidats indépendants, le secrétaire général a précisé : « Le dossier est sur la table de la commission nationale de contrôle et d’évaluation. Il lui faut un peu de temps pour s’en imprégner avant de le transmettre au comité central qui se prononcera, après examen, au cours d’une session extraordinaire. »

Abordant les points relatifs à l’actualité politique nationale, en rapport avec les questions des journalistes, le secrétaire général du PCT a insisté sur le recensement administratif spécial et le débat qui défraie la chronique au sujet de l’éventuelle révision de la Constitution du 20 janvier 2002. Sur le recensement administratif, Pierre Ngolo a déclaré qu’il permettra de définir un corps électoral juste et fiable. « Les acteurs politiques qui contestent cette opération ne veulent pas de la consolidation de la démocratie au Congo, et partant, des élections libres et transparentes», a-t-il prévenu.

Enfin, au sujet de l’éventualité de la révision de la Constitution, le secrétaire général du PCT a rappelé que « les dispositions du texte fondamental offrent les possibilités de sa révision ».

Roger Ngombé

  

 

  

 

Roger Ngombé