Insécurité à Kinshasa : la journaliste Grâce Ngyke victime d'une agression

Jeudi 15 Juillet 2021 - 18:08

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La présidente de l’Association congolaise des femmes journalistes de la presse écrite (Acofepé) et journaliste à l’Agence congolaise de presse (ACP), Grâce Ngyke Kangundu, a été agressée le 14 juillet à 21h  sur l'avenue Lokolenge, direction Gambela, dans la commune de Ngiri-Ngiri, par deux hommes non autrement identifiés.       

 

 

Les deux malfrats qui étaient à bord d'une moto ont aisément immobilisé l'autre moto sur laquelle était la journaliste Grâce Ngyke. Ils l’ont sommés pour l'apeurer en lui lançant cette courte phrase. "C’est toi Grâce ?". Sans attendre la réponse, ils ont opéré comme dans un film western.

 Dans quelques secondes, l’un des bandits va ravir le sac de la jornaliste qui contenait ses effets personnels, notamment les téléphones, les clés du domicile, une somme d’argent et autres documents de travail. Juste après leur forfait, les deux agresseurs ont pris la direction de l'avenue Kasa-Vubu pour disparaître dans la nature sans être inquiétés.     

 Sans force et traumatisée, la présidente de l'Acofepé n'a eu que ses yeux pour constater le dégât. Pour ce faire, elle a déposé une plainte contre l'inconnu au poste de la police nationale située sur croisement des avenues  Gambela et Kasa-Vubu à Ngiri-Ngiri.      

Retraçant son parcours de la journée, la présidente de l'Acofepé a relaté avoir passé sa journée au siège de l'association avant de rejoindre les mécaniciens qui entretenaient son véhicule. Au début de la soirée, elle a décidé de se rendre à Kasa-vubu sur l'avenue Lokolama pour scanner quelques documents nécessaires de travail, chose qui n'a pas été faite et s'est occupée à échanger avec l'un de ses anciens collègues de l'ASBL pendant plus d'une trentaine de minutes. Il sied de rappeler qu'à une certaine période, la population kinoise était victime de ce genre d'agression. Après un temps d'accalmie, n'est ce pas là le retour de cette salle besogne?

Blandine Lusimana

Légendes et crédits photo : 

la présidente de l'Acofepé

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