Belgique: l’Institut de médecine tropicale d’Anvers va disposer d’un siège en RDCJeudi 21 Octobre 2021 - 14:17 Un accord qui étend la coopération actuelle entre l'Institut de médecine tropicale (IMT) et la République démocratique du Congo (RDC) a été signé le 20 octobre, à Bruxelles, par Christophe Lutundula, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères congolais, et Cathy Berx, présidente du conseil d'administration de l'IMT et gouverneure de la province d'Anvers, en présence de Meryame Kitir, ministre belge de la Coopération au développement et de la politique des grandes villes.
L’accord stipule notamment que l’IMT, dont le siège est à Anvers, en Belgique, disposera à terme d'un siège en RDC. Le Dr Marc-Alain Widdowson, directeur de l’IMT? a déclaré : « Grâce à ce statut juridique, la présence de l'IMT en RDC sera pleinement reconnue par le gouvernement congolais et les partenaires internationaux. Le statut juridique s'accompagne également d'avantages opérationnels et fournit une base solide pour une éventuelle croissance future des relations existantes et de nouveaux partenaires, tant en RDC qu'au-delà. La philosophie de la relation avec les partenaires ne change pas, mais renforce au contraire les liens. La coopération et le renforcement des capacités avec les partenaires en RDC restent un principe fondamental de l'IMT-RDC ». Depuis plus de cinquante ans, fait-on savoir, l’IMT travaille en étroite collaboration avec un grand nombre de partenaires congolais dans les domaines de l'éducation, de la recherche médicale et du contrôle des maladies. L'institut contribue à la lutte contre Ebola, la maladie du sommeil et les maladies émergentes en RDC, et échange également des connaissances sur d'autres questions de santé publique telles que les infections bactériennes. L'IMT d'Anvers, explique-t-on, contribue au progrès de la science et de la santé pour tous grâce à des recherches innovantes, un enseignement supérieur, des services professionnels et un renforcement de capacités des institutions partenaires dans le Sud. Pour ce faire, l’IMT mène, au sein d’une triade académique cohérente, des recherches scientifiques fondamentales, translationnelles et appliquées, offre un enseignement et une formation supérieurs et fournit des services d'expertises médicales, scientifiques et sociétales. Lutte contre la maladie du sommeil La maladie du sommeil touche treize pays africains, dont 70% en RDC. L'IMT et la Coopération belge au développement, explique l’institut, sont depuis longtemps des partenaires importants, notamment pour l'élimination de cette maladie mortelle en RDC. Cela a entraîné une diminution rapide du nombre de cas au cours des dernières années. A cet effet, indique l’IMT, la ministre Meryame Kitir envisage un nouveau financement de 5,6 millions d'euros pour poursuivre la lutte contre la maladie du sommeil. Elle a déclaré : « Ensemble, nous nous attaquons à la lutte contre la maladie du sommeil en RDC. L'expertise de l'IMT et sa coopération avec des organisations en RDC en font un partenaire idéal. Je suis donc très heureuse que nous renforcions aujourd'hui la coopération entre l'IMT et le gouvernement congolais, afin qu'ensemble nous puissions nous efforcer de protéger la population de la maladie du sommeil ». Au cours des derniers mois, indique l’IMT, les ambassades, autorités belges et congolaises, la direction générale de la Coopération au développement et de l'Aide humanitaire et l'IMT ont travaillé intensivement ensemble pour parvenir à cet accord. Les partenaires de la RDC ont également exprimé leur appréciation de l'implication accrue et de la manière dont elle s'inscrit dans l'approche historique de l'IMT. Il y a trois ans, la coopération belge au développement, les autorités congolaises et la Fondation Bill et Melinda Gates ont donné le feu vert à l'IMT et à ses partenaires congolais pour éliminer la maladie du sommeil d'ici 2030.
Patrick Ndungidi Légendes et crédits photo :Photo 1: Christophe Lutundula,Cathy Berx (centre), et Meryame Kitir
Photo 2: Christophe Lutundula,Cathy Berx, Meryame Kitir et le Dr Marc-Alain Widdowson
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