Coupe africaine de la Confédération : l’AS Otohô n'a pas appris de ses erreurs

Hervé Ngomo a donné l’avantage au Coton sport  à  la 67^e mn. Junior Makiéssé, entré en jeu, lui a répondu à la 74^e. L’AS Otohô aurait pu l’emporter dans les ultimes minutes de la rencontre. Malheureusement, la frappe de Domi Massoumou, lui aussi entré en cours de jeu,  s’est écrasée sur le montant.  Ce manque de réussite a symbolisé toutes les difficultés des joueurs de  l’AS Otohô à  se montrer très efficaces devant les buts.

L’équipe championne du Congo aura certainement  des regrets à nourrir à l’issue de cette rencontre.  Elle a dominé de la tête aux épaules les quarante-cinq premières minutes en se procurant une montagne d’occasions de buts sans pourtant les exploiter  à bon escient.   

Néanmoins, le représentant congolais, qui reste dernier de son groupe avec un petit point, conserve encore ses chances de qualification dans le groupe C dominé par le club égyptien d’Al Masry (quatre points), le Tout puissant Mazembe (trois points) et  le Coton sport de Garoua (deux points). Toujours dos au mur après les deux premières journées, l’AS Otohô devrait à tout prix l’emporter le 27 février à Kinshasa  lors de la réception d'Al Masry, le leader du groupe, pour ne pas compromettre ses chances de qualification pour les quarts de finale.  Lors de la deuxième journée, faut-il le rappeler, Al Masry avait battu le TP Mazembe 2-0. 

«  C’est un mini championnat et rien n’est perdu. On va  jouer notre chance à fond car, si on était réaliste on aurait pu l’emporter. On a eu beaucoup d’occasions  que nous n’avons pas pu marquer. Nous travaillons, nous proposons, c’est aux joueurs de les appliquer sur le terrain. Quel que soit le match que nous allons jouer,  nous aurons des occasions, il faut juste les mettre au fond », a commenté Alou Badra Diallo, le coach de l’AS Otohô après la rencontre. « On ne peut pas jouer une compétition internationale sans championnat. Je sais que la mayonnaise tarde encore à prendre mais le grand Coton reviendra certainement », a ajouté Souleymanou Aboubakar, l’entraîneur de Coton sport de Garoua.