Administration: vers la modernisation de la Fonction publique congolaise

Les documents adoptés vont permettre la gestion automatisée des carrières des agents civils de l’Etat ainsi que la maîtrise des effectifs avec la masse salariale. Ils joueront également le rôle d’automatisation des pensions des retraités.

Le directeur de cabinet du ministre en charge de la Fonction publique, Christian Aboke-Ndza, a indiqué dans son allocution que ces instruments stratégiques participent à la modernisation de l’administration publique en se mettant au service du développement du pays. Le projet des reformes intégrées du secteur public (Prisp), a-t-il dit, est financé par le Groupe de la Banque mondiale.

Le Congo met en œuvre des réformes transversales visant non seulement l’amélioration de la gestion des ressources publiques mais aussi la redevabilité. « L’objectif est de renforcer la gestion de l’administration publique par la mise en place et l’implémentation de deux outils stratégiques et opérationnels importants : le Sigrhe et le registre des agents civils de l’Etat », a-t-il déclaré.   

Le directeur des opérations internationales, expert de la société Simac, Ethmane Hamam Fall, a défini dans sa présentation les objectifs du projet ainsi que les difficultés que rencontre l’administration congolaise en matière de gestion des ressources humaines. L’objectif du projet Sigrhe est d’identifier, d'analyser et d'évaluer la gestion de l’administration publique. Il a énuméré quelques obstacles tels que le manque de maîtrise des statistiques du personnel, le manque de concordance des fichiers, la lenteur du traitement des dossiers ainsi que de gestion et bien d’autres. Ethmane Hamam Fall a émis le souhait de la mise en place d’une équipe de gestion pour le projet à cette occasion, ajoutant que les projets connaissent des risques.     

Le chef de mission registre, Tarek Bevour, de son côté, est intervenu sur l’hébergement du projet. Selon lui, logé le site nécessite une bonne organisation et une bonne gestion de risque.   

Rappelons que la Banque mondiale a accordé un prêt de 40 millions de dollars au gouvernement de la République du Congo afin de l’accompagner dans ses efforts de relever les défis de gouvernance. Ce prêt qui couvre la période 2017 à 2022 est destiné à supporter les charges du projet des réformes intégrées du secteur public.