Journée mondiale du livre : une messe culturelle au complexe Joseph perfection éducation

Mardi 26 Avril 2022 - 16:35

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A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale du livre, le Club des amis du livre et des arts de l’école Joseph perfection éducation, en collaboration avec la direction départementale du Livre et de la Lecture publique, a organisé, le week-end dernier, des activités culturelles au sein de cette école.

La cérémonie placée sous les auspices de la direction départementale du Livre et de la Lecture publique a été une véritable messe culturelle. Joseph perfection éducation, à travers son département culturel “Le club des amis du livre et des arts”, travaille depuis sa création à la valorisation du patrimoine livresque et artistique. Cet entrepreneuriat éducatif a été un creuset où se sont épanouies des générations d’élèves, a déclaré le coordonnateur du club, Dieu-merci Koudinga, se référant à Edouard Herriot qui soulignait avec force la consubstantialité de l’homme à la culture. « La culture, c’est ce qui demeure dans l’homme lorsqu’il a tout oublié », a-t-il dit. La culture serait donc la forme immatérielle de l’homme dont la matérielle est le livre.

Parlant de la thématique retenue pour cette année, à savoir « Lire pour ne jamais se sentir seul », le coordonnateur du Club des amis du livre et des arts du complexe Joseph perfection éducation a indiqué que ces paroles sont d’une résonance assez particulière.

Pour sa part, Alphonse Ntsiba, représentant du directeur départemental du Livre et de la Lecture publique, a fait savoir que cette journée mondiale du livre permet de découvrir, de valoriser et d’étudier à fond une panoplie d’aspects inhérents au monde de l’édition. A cet effet, le livre est décrit comme ce canal de valeurs et de savoirs et comme un moyen du patrimoine immatériel, une ouverture sur la pluralité des cultures et un outil de communication, une source de richesse matérielle et une œuvre de créateurs protégés par les droits d’auteurs.

Le livre, un moyen de dépassement

Alphonse Ntsiba a ajouté que le livre est un moyen de dépassement. Aucun homme n’a assez d’expériences personnelles pour bien comprendre les autres ni pour bien se comprendre lui-même. « Nous nous sentons tous solitaires dans ce monde immense et fermé. Les livres nous apprennent que d’autres plus grands que nous ont souffert comme nous. Ils sont des portes ouvertes sur d’autres âmes. Grâce aux livres, nous pouvons nous évader en nous échappant de la méditation stérile sur nous-mêmes, comme le souligne André Maurois, dans le "Courrier de l’Unesco" : Un soir consacré à la lecture de grands livres est pour l’esprit ce qu’un séjour en montagne est pour le corps », a-t-il dit.   

Après ces deux allocutions, est intervenue la lecture publique d’un texte suivie d’un débat philosophique et des chants par quelques élèves. Ces activités riches d’apports culturels ont eu pour but de susciter le regain d’intérêt du public au livre. Cette cérémonie a été marquée aussi par deux communications scientifiques autour du thème mondial « Lire pour ne jamais se sentir », communications faites respectivement par Francis Mandaka Nzoulou et Gloria Bakala, tous deux docteurs es lettres, à l’Université Marien-Ngouabi de Brazzaville. Ces deux conférenciers ont eu pour mission de débrayer pour le public cette thématique, afin de susciter une appropriation collective des valeurs du livre, notamment dans la considération du livre comme un antidote sinon un compagnon qui éveille le parcours de l’homme.

Des mises en scène ont été réalisées également afin d’imprégner les valeurs de cette journée mondiale. Le public a découvert aussi une œuvre poétique “Echo des sueurs fragiles”, présentée par l’écrivain Ulrich Bakoumissa Ngouani, et animée par les interventions des élèves. Outre la poésie, le public a suivi, sous format audio, une présentation scénique traitant de la pédagogie corrective. L’enjeu étant d’imaginer quelle solution apporter face à un élève dont la note relève de la tricherie. La procédure de résolution de ce cas a été d’accorder un temps de révision à l’élève ayant triché et de l’évaluer individuellement, au coin de la salle de classe.

Notons que cette messe culturelle a pris fin avec la distinction des élèves-acteurs ayant bien incarné leur rôle durant la présentation des activités par la société Congo-Lait qui leur a remis des présents.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

1 - Les élèves-acteurs distingués recevant leurs prix / Adiac 2 - Quelques participants posant pour la postérité / Adiac

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