Enseignement supérieur : Armand Mouyikoua prodigue des conseils aux étudiants désireux d’étudier au Maroc

Mercredi 21 Mai 2014 - 18:59

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Le recteur de l’université Marien-Ngouabi, qui a visité les stands érigés à l’occasion du Forum de l’étudiant africain, le 21 mai, en compagnie du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Hellot Matson Mampouya, et d’autres autorités, a demandé aux jeunes Congolais de tenir compte du marché de l’emploi dans leur choix

Le groupe L’étudiant et Maroc Export ont organisé les 20 et 21 mai, à Brazzaville, le Forum de l’étudiant africain. Cette caravane a connu la visite de nombreux élèves et étudiants de la capitale. Visitant l’exposition, le recteur de l’université Marien-Ngouabi, le professeur Armand Mouyikoua, s’est félicité du large panel de formations d’enseignement supérieur disponibles dans le pays. « C’est une très, très bonne chose pour nos étudiants qui ont la possibilité de s’épanouir dans plusieurs domaines offerts par les universités locales, en particulier l’université Marien-Ngouabi, qui est la seule université publique et qui ne peut pas tout offrir », s’est-il réjoui.

Il pense que les étudiants congolais désirant étudier au Maroc ont le choix pour leur formation, mais qu’elle doit correspondre aux besoins de la société afin d’éviter le chômage après les études. « Il faut qu’ils tiennent compte aussi du marché de l’emploi. Je leur conseille de choisir entre le cinéma, l’ingénierie, le management et la kinésithérapie qui m’intéresse parce que nous avons effectivement un déficit important en la matière […] ; il faut qu’il y ait des gens formés dans ces domaines-là », a souhaité le recteur de l’université Marien-Ngouabi.

Selon Armand Mouyikoua, les relations entre le Congo et le Maroc, qui sont solides sur les plans économique, diplomatique et culturel, devraient être aussi développées dans les domaines académiques, scientifiques et universitaires. « Il faut également cette coopération universitaire entre les universités congolaises, notamment Marien-Ngouabi, et du Maroc. C’est le challenge que nous allons certainement relever au cours de ce forum », a-t-il conclu.

Le ministre congolais de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Hellot Matson Mampouya, s’est félicité de cette initiative d’EDU Maroc qui aidera à consolider le tissu des cadres suffisamment bien formés. Il a rassuré les Marocains quant à la disponibilité du gouvernement, à travers les ministères de l’Éducation, à les accompagner ainsi que les jeunes étudiants afin que les engagements pris par les uns et les autres s’exécutent normalement.

« Cette exposition a permis à nos jeunes bacheliers d’avoir un panel et trouver les établissements qui répondent à leurs attentes. Je pense que le partenariat qui va certainement s’établir entre EDU Maroc et un certain nombre d’étudiants ou établissements au Congo profitera à la formation des jeunes pour permettre à notre pays de disposer des ressources humaines bénéficiant d’une formation répondant non seulement à nos besoins mais aussi à la compétence individuelle de chacun d’eux », a indiqué le ministre.

L’expérience de Brazzaville est un succès, d’après la directrice du forum, Fatim-Zahra Bahjawi. « Nous avons eu beaucoup de demandes parce que la qualité de l’enseignement que nous mettons à disposition est très bonne. La prochaine édition aura lieu, en 2015, dans plus de trois pays francophones y compris le Congo », a-t-elle annoncé, remerciant les Congolais pour leur soutien et leur collaboration.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : Le ministre et le recteur visitant les stands en compagnie des organisateurs. Photo 2 : Les élèves venus nombreux découvrir les opportunités d’étudier au Maroc. (© Adiac)