Pharmacie: la Grèce prête à investir dans le secteur en RDCMardi 30 Juillet 2013 - 15:20 Depuis un certain temps, le ministre de la Santé publique, le Dr Félix Kabange Numbi, a focalisé son action sur l’assainissement du secteur pharmaceutique. Les descentes dans les différentes industries de fabrication de médicaments lui permettent de se rendre compte des conditions de fabrication des médicaments. Des entreprises qui ne respectent pas de bonnes pratiques de fabrication des produits pharmaceutiques sont fermées sans autre forme de procès. Cela dans le souci de les mettre au diapason des laboratoires pharmaceutiques qui répondent aux normes d’une telle entreprise. Cette action fait tache d’huile. Il y a d’autres partenaires qui veulent investir dans ce secteur. Tel est le cas de l’ambassadeur de la Grèce, Alexandre Catranis, qui a exprimé le besoin de son pays de développer une coopération avec la RDC dans le domaine de la pharmacie. C’était au cours d’une audience que le ministre de la Santé publique lui a accordée. « La Grèce est intéressée par le secteur pharmaceutique au Congo et nous voulons développer une coopération dans ce domaine. La Grèce est un pays fort dans le secteur pharmaceutique. L’industrie chimique et des médicaments y est très développée. Etant donné qu’ici au Congo, il y a quelques problèmes dans l’approvisionnement des produits pharmaceutiques de qualité, j’ai proposé au ministre de la Santé publique d’ouvrir la voie institutionnelle pour avoir cette coopération », s'est esprimé Alexandre Catranis. Le ministre de la Santé publique, indique-t-il, est prêt à coopérer et m’a expliqué comment on peut le faire au Congo pour ouvrir la voie légale de cette coopération, nous sommes attendus qu’une équipe grecque viendra pour discuter avec les interlocuteurs congolais sur la manière dont cette coopération devra se faire. Notons que c’est depuis longtemps que les Grecs investissent en RDC. Ils sont présents dans le commerce et la boulangerie. Certains sont partis, mais révèle l’ambassadeur de la Grèce, ils sont prêts à revenir pour investir. «Toutefois, cela dépend du climat des affaires au Congo et de la confiance mutuelle entre les hommes et les femmes d’affaires», a-t-il déclaré. Aline Nzuzi |