Coopération internationale et développement : Jean-Marc Ayrault préside la réunion du comité interministériel

Il s’agira de définir les axes prioritaires de la politique française d’aide au développement et de témoigner de l’importance que le gouvernement actuel accorde à cette politique.

Le comité ne s’était pas réuni depuis 2009. Cette réunion fait suite aux assises du développement durable et de la solidarité internationale clôturées le 1^er mars par le chef de l’État français, François Hollande, qui a engagé ce chantier au début de son quinquennat pour répondre aux défis de la lutte contre la pauvreté et de la préservation de la planète.

Malgré les progrès économiques apportés par la mondialisation, les inégalités entre les pays et les individus au sein de chaque nation se sont accrues. De nouveaux facteurs de crises et de tension apparaissent face auxquels les réponses de la communauté internationale ont montré leurs limites, parfois leur absurdité.

Ainsi, en Centrafrique, en RD-Congo, en Tunisie, en Égypte, etc., les foyers de tension n’ont toujours pas été éteints ou s’activent. En matière de sécurité alimentaire, des millions de personnes ne parviennent toujours pas à se nourrir.

De manière plus systémique, la croissance mondiale ne garantit pas les grands équilibres de la planète. S’agissant des ressources naturelles et du climat, c’est une évidence, mais en matière économique et financière, la crise actuelle le démontre aussi.

L’Afrique subsaharienne restera une grande priorité de la politique française de coopération, d’abord en raison d’une proximité géographique et culturelle, notamment linguistique, et de l’ampleur des enjeux communs, avec une concentration sur les pays pauvres appartenant à la catégorie des pays les moins avancés (PMA).