Communications électroniques : des salles multimédias plus résilientes dans les établissements scolaires

La visite de Louis-Marc Sakala, à la tête d’une délégation composite, est intervenue dans le but d’inspecter les installations une année après afin d’en évaluer l’état, les difficultés éventuelles et y apporter des solutions nécessaires. Si dans les deux établissements scolaires visités, en l’occurrence le lycée technique d’Oyo et Marcel-Champagnat de Makoua, ces salles multimédias sont opérationnelles et répondent aux attentes des élèves et enseignants, elles relèvent néanmoins quelques légers soucis techniques à pallier rapidement. « Nous avons pu remarquer des problèmes de sécurité pour certains endroits, où les établissements scolaires sont obligés de prendre dans le budget de fonctionnement pour payer un agent de sécurité. Dans d’autres endroits, comme à Makoua, nous remarquons qu’il y a  des problèmes d’énergie qui pénalisent le fonctionnement de la salle de manière continue bien que nous ayons mis des systèmes de sécurité de batteries ondulées », a constaté Louis-Marc Sakala. « Ce regard permet de nous amender, de corriger et de mettre en place des lignes de financement pour l’année prochaine afin de réparer les erreurs que nous avons constatées », a, par ailleurs, souligné le secrétaire du Fasuce.

Une vingtaine de salles multimédias a déjà été installée dans plusieurs établissements scolaires et universitaires, grâce à un don du Fasuce. L’objectif, a précisé Louis-Marc Sakala, est de « démystifier l’outil informatique » et d'emmener les élèves à briser le tabou du numérique.

Une salle multimédia au lycée agricole de Ouesso

Le séjour de travail dans la partie nord du pays du directeur général  de l’ARPCE, secrétaire du Fonds, s’est poursuivi à Ouesso, dans le département de la Sangha, où il a  visité, le 23 novembre, les installations de la salle multimédia du lycée agricole nouvellement aménagée.

La construction de cette salle opérationnelle, laquelle a vu des élèves tester quelques programmes agricoles à travers internet, relève de la responsabilité du Fasuce d’accompagner non seulement ces futurs ingénieurs agronomes vers un accès plus élargi à cet écosystème de plus en plus automatisé, mais aussi de préparer de nouveaux leaders capables de mieux promouvoir ce domaine spécifique qu’est l’agriculture. « La politique du gouvernement et, surtout, celle du chef de l’Etat d’arrimer le Congo à l’économie numérique est d’équiper nos écoles en salles multimédias qui permettent de remplacer aussi bien les bibliothèques physiques et briser les barrières de l’informatique, aider nos élevés à mieux se former », a expliqué Louis-Marc Sakala, à l’issue de la cérémonie.

Le Fasuce, dont l’ARPCE est l’organe de gestion, sert depuis 2020 de puissant catalyseur du développement et contribue à la mise en application de projets nationaux visant une meilleure inclusion numérique dans un environnement des technologies de l'information et de la communication en pleine évolution. Le programme va connecter à ce jour un peu plus de 105 localités, considérées hier comme des « zones blanches », et promeut l’accès des communautés rurales et démunies aux services des communications électroniques de base (voix et données) et aux services nécessitant la large bande.

Au cours de cette année, sur la trentaine des localités programmées, le Fasuce a réussi à en connecter vingt-cinq qui bénéficient déjà des bienfaits de l’internet et ses services. En permettant désormais à plus de 36 000 Congolais de bénéficier des services de communication électroniques, le Fasuce a encouragé le développement des nouveaux services, la création des contenus locaux, favorisant l’inclusion numérique.