Sommet sur les ODD : environ 193 Etats membres de l’ONU attendus à New York

«  C’est un moment unique qui nous permettra d’évaluer l'état des affaires mondiales mais aussi agir pour le bien commun. Car, si nous voulons un avenir de paix et de prospérité fondé sur l’équité et la solidarité, il faut des initiatives fortes. L’heure n’est pas à l’indifférence ou à l’indécision. C'est le moment de se rassembler pour trouver des solutions réelles et pratiques », a précisé le responsable de l’ONU. Pour ce faire, il faut des compromis pour un avenir meilleur.

Insistant sur l’importance de la prochaine rencontre, le responsable de l’ONU a précisé qu’il est temps de faire des arrangements pour promouvoir un avenir meilleur. Car, la politique et la diplomatie sont des compromis et nécessitent un leadership efficace.

 « Les Nations unies se mobilisent pour soutenir les efforts de secours. Nous travaillerons de toutes les manières possibles avec nos partenaires pour aider à apporter une aide d’urgence à ceux qui en ont désespérément besoin », a spécifié le secrétaire général de l’ONU, en ajoutant que la 78^e session de l'Assemblée générale se réunit pour des rencontres de haut niveau. Notamment, dans un contexte d'énormes défis. Parmi les points qui seront mis sur la table des discussions figurent l’intensification de l’urgence climatique, les nouveaux conflits, le coût de la vie et la montée des inégalités.

Sortir le monde du chaos des divisions qui sapent la capacité de répondre aux exigences des Etats

Selon l’ONU,  actuellement les gens se tournent vers leurs dirigeants et gouvernements pour trouver une issue au chaos lié aux  divisions géopolitiques qui minent la capacité des Etats à résoudre leurs problèmes. Car, ce monde multipolaire est en train d’émerger. Et, la multipolarité peut être un facteur d’équilibre, mais elle peut aussi conduire à une escalade des tensions, à une fragmentation.

« Pour cimenter ce nouvel ordre mondial complexe, il faut des institutions fortes et réformées, fondées sur la charte des Nations unies et le droit international. Je sais que la réforme est fondamentalement une question de pouvoir et il existe de nombreux intérêts et programmes concurrents dans notre monde de plus en plus multipolaire », a ajouté Antonio Guterres avant de réitérer son appel aux chefs d'État et de gouvernement qui participeront à cette réunion à mettre sur pied une nouvelle politique axée sur le  développement de nos Etats. D’autant plus, les dirigeants ont la responsabilité particulière de parvenir à un compromis dans la conception de notre avenir commun et pour notre bien commun.

« Dans un monde aux prises avec des crises de plus en plus complexes allant de la pauvreté et des inégalités à l'urgence climatique, l'ONU reste à l'avant-garde de la réponse mondiale et déterminée à mettre l'humanité sur la voie de la paix et de la prospérité » a-t-il conclu