Santé : la clinique de la Fondation Matété dotée d’une unité de procréation

L’objectif étant de permettre à la délégation de la sous-commission Santé du Sénat de se rendre compte de l’effectivité de cette innovation, sinon de toucher du doigt ce qui se fait au sein de la Fondation Matété, notamment dans l’unité de procréation médicalement assistée (PMA).

« Au sein de cette unité, nous appliquons les techniques de procréation médicalement assistée. C’est une aide que nous apportons aux couples incapables de procréer naturellement. Donc, on vient avec cette aide médicale pour les aider à concevoir. Nous avons du matériel de pointe de dernière génération. Et, nous recevons constamment des équipes de la Société internationale de fertilité, notamment pour audits et le suivi de tout ce qui se fait ici », a déclaré la directrice générale de la clinique médicale de la Fondation Matété, la docteure Alice Matété.

Par ailleurs, le sénateur Kourissa, s’exprimant au nom de ses collègues, a salué l'initiative du Dr Julien Ignace Matété qui a pu innover dans son domaine en construisant une clinique moderne  que nous avons l’habitude de voir à l’extérieur. Aujourd’hui, a-t-il indiqué, le Dr Matété a pu mettre en place sa vision, réellement la matérialiser à travers une clinique moderne avec le matériel aussi moderne. « Nous ne pouvons qu'être fiers, il y a des entrepreneurs, des Congolais qui sont des modèles. Toutes nos félicitations », a-t-il noté.

« J’ai vu. Je suis ébahi, je ne m’attendais pas à trouver ce que je viens de voir ici au Congo. Quand j’étais médecin pratiquant, j’ai visité beaucoup de clinique. Ici, j’en ai eu moi-même aussi. Mais à ce niveau-là, je dis seulement bravo ! mon cher collègue et médecin Matété », a fait savoir le président de la Sous-commission Santé du Sénat, le Pr Roger Ekoundzola.

Tout ce que nous faisons, a-t-il poursuivi, doit être encadré par une loi. Jusqu'à présent le Congo ne dispose pas encore d'une loi portant sur la procréation médicalement assistée. Donc, il est important que rapidement une équipe soit mise en place pour préparer cette proposition de loi qui sera soumise au Parlement, a-t-il lancé. L’intérêt c’est pour qu’on ne fasse pas n’importe quoi (…).