Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
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- Humeur - Faustin Akono
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- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
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- Analyse - Xinhua
La crueMardi 9 Janvier 2024 - 17:33 La montée exceptionnelle des eaux du fleuve Congo en cette période est due aux pluies diluviennes qui s’abattent sans répit sur le pays, entraînant de nombreuses conséquences, notamment des pertes en vies humaines, d’importants dégâts matériels et des maladies hydriques. De l’avis des spécialistes, le phénomène de pareille ampleur avait été enregistré dans le cours des années 1960 où la profondeur des eaux dépassait les six mètres au niveau du Pool Malebo, entre les villes de Brazzaville et Kinshasa, en République démocratique du Congo. Si les propriétaires des unités navigantes trouvent leur compte, en raison des meilleures conditions actuelles du trafic, la population des localités riveraines, par contre, se trouve en situation désastreuse à cause de la destruction des habitations, la rareté de poissons et l’immersion des espaces cultivables. Les risques de la survenue d’une catastrophe humanitaire sont perceptibles au cas où n’interviendront pas les pouvoirs publics, les partenaires au développement et les personnes de bonne volonté. A Brazzaville, la crue n’a pas épargné des infrastructures du débarcadère fluvial qui a vu ses quais submergés. La situation est liée en partie aux changements climatiques et leurs corollaires, à savoir, entre autres, la fonte des glaciers et l’assèchement des cours d’eau. L’une des solutions au problème serait de déplacer la population des zones à risque ou de construire des infrastructures de protection. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |