Processus de paix en Libye : Denis Sassou N’Guesso échange avec Nasser Bourita

 Les deux personnalités ont évoqué, au cours de leur entretien, l’évolution du dossier libyen, en perspective de la prochaine conférence de réconciliation prévue à la fin du mois d’avril prochain.

« C’est au Maroc que les accords de Skhirat ont été conclus.  Ces accords ont donné lieu aux institutions actuelles en Libye. C’est au Maroc que les acteurs libyens se sont réunis dans le cadre du processus électoral, sur les postes de souveraineté et autres questions. Donc, il était important, par rapport à cette responsabilité constitutionnelle, par rapport à ce rôle que joue le Maroc sur ce dossier, qu’il y ait une concertation, un échange de vue sur l’évolution du dossier », a déclaré Nasser Bourita au sortir de l’audience.

« Nous considérons que ce processus devait réunir toutes les conditions de réussite, à savoir être inclusif et complémentaire avec les véritables problèmes de la Libye que celui de la légitimité des institutions, qui ne peut être réglé que par des élections inclusives, présidentielle et législatives. Elles permettent d’asseoir l’Etat libyen sur des institutions légitimes choisies par le peuple libyen », a affirmé le ministre marocain des Affaires étrangères.

La signature à Skhirat de l’accord politique libyen avait eu lieu sous l'égide des Nations unies par les parties prenantes au dialogue politique inter-libyen dont des représentants du parlement de Tobrouk reconnu par la communauté internationale, du congrès national général dit parlement de Tripoli, de partis politiques et de la société civile. 

En sa qualité de président du comité de haut niveau de l’UA sur la Libye, Denis Sassou N’Guesso reste ouvert à toute contribution sur ce dossier. Ses efforts entrepris en faveur de la paix en Libye sont appréciés favorablement par les pays du Maghreb, à l’instar du Maroc.

Par ailleurs, le Congo et le Maroc entretiennent d’excellentes relations. La rencontre entre Denis Sassou N’Guesso et Nasser Bourita s’inscrit également dans le cadre de l’intensification des liens d’amitié et de coopération entre les deux pays Congo, matérialisés par des visites réciproques au sommet de l’Etat.