Vestiaire

La  parenthèse  des éliminatoires de la Coupe du monde  vient  de se refermer,  laissant la place  aux grandes interrogations quant à l’avenir des Diables rouges. Les qualifications à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations, autre échéance importante, arrivent très vite en septembre.  Il faut donc dès à présent créer les conditions pour permettre à la sélection seniors hommes d’être enfin  à la hauteur de l’enjeu. Attendu que la valeur d’une équipe  se mesure par sa capacité à rebondir après des déconvenues.

 Chez nous, « reculer pour mieux sauter » devient un refrain chaque fois que l’on tire les leçons de l’échec des Diables rouges. Dans la plupart des cas, des actes concrets ne sont pas posés en amont pour éviter des scénarios catastrophiques. On fait le médecin après la mort. Les derniers résultats obtenus par le onze national ont pourtant ouvert le débat sur les choix opérés par l’actuel staff technique.

Les propos tenus lors d’un point de presse par le représentant du ministère des Sports  selon lesquels « notre coach est mal entouré » prouvent  bien que l’entraîneur congolais intronisé pour entamer le processus de  reconstruction  de l’équipe nationale n’a pas la parfaite maîtrise de son vestiaire. Le manque de cohésion au sein du groupe  ne rassure pas,  car on ne peut pas surmonter les obstacles avec un vestiaire qui ne parle pas du même football.  

Face à l’urgence, le ministère a invité le sélectionneur à revoir son staff technique pléthorique, parce que les membres qui le composent n’ont pas de fonctions claires. Insister sur l’amélioration des conditions des stages avant les matches et sur le choix des joueurs capables de défendre le maillot des Diables rouges sont des aspects importants. Mais parler le même langage  à tous les niveaux vaut mieux que les discours.