Système Clop: les gestionnaires des clubs s’arriment à la nouvelle donne

Lundi 29 Juillet 2024 - 18:23

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 Les représentants des clubs de Ligue 1 ainsi que ceux de la Ligue nationale de football féminin participent, du 29 au 30 Juillet, à un atelier national de la Plateforme en ligne de licences  des clubs (Clop) organisé par  la Fédération congolaise de football (Fécofoot ), en collaboration avec la Confédération africaine de  football (CAF). 

Dispensée respectivement par  Emmanuel Kandé, instructeur CAF,  Ibrahim Daouda, expert CAF CLOP et  Louis Batoumeni, manager licence des clubs  de la  Fécofoot,  la formation permettra aux bénéficiaires d’avoir la parfaite maîtrise du système rendu obligatoire par la CAF. Après avoir expérimenté cette procédure au niveau  de ses compétitions, la CAF a décidé de sa mise en œuvre dans les compétitions nationales.

A  partir  de la saison prochaine, en effet,  pour participer au championnat national , les clubs doivent soumettre en ligne leur demande  de la licence. L’accent est dans un premier temps mis en Ligue 1. La licence octroyée  aux  clubs,  selon la CAF, vise à améliorer tous les  aspects organisationnels en leur sein.   Désormais, tout doit se faire via la plateforme. La Fécofoot doit insérer certains articles du règlement de la CAF  dans celui du championnat national.

Emmanuel Kandé a insisté sur les cinq critères devant permettre à un club d'obtenir la licence : sportif, administratif,  infrastructure, financier et juridique.  Il est donc fait obligation à chaque club engagé en compétition africaine d’avoir au moins une équipe des jeunes de 15 à 21 ans ou de 10 à 14 ans, à défaut signer un partenariat avec une équipe ayant cette catégorie d’âge. Les équipes doivent avoir un programme de développement pour ces équipes jeunes signé par le directeur technique national. Avoir une équipe féminine fait partie aussi des critères.

En ce qui concerne les infrastructures, l’équipe doit avoir son propre stade de compétition ou être locataire en produisant le document qui l’atteste sans oublier le terrain d’entraînement. Il a été prouvé qu’un bon terrain garantit à 50 % la qualité de jeu.  Un club digne de ce nom doit avoir un cadre de travail approprié ( les bureaux), un compte bancaire et un entraîneur qualifié. Ici, la différence a été faite entre le diplôme et la licence pour l’entraîneur.

La cérémonie d’ouverture a été patronnée par Henri Endzanga, l’un des vice-présidents de la Fécofoot. « Dans tous les domaines, la formation ou recyclage est de rigueur. Ce qui  permet de se rassurer de ce que l’on doit faire. Pour l’heure, il s’agit du football  où nous sommes tous à la recherche permanente du développement général et spécifique  », a-t-il rappelé

 

James Golden Eloué

Légendes et crédits photo : 

Les participants, experts et représentants de la Fécofoot/Adiac

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