Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
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- Analyse - Xinhua
Quinze !Jeudi 8 Août 2024 - 23:08 L’approbation par le Parlement de la loi portant création de trois nouveaux départements (Djoué-Léfini, Nkéni-Alima et Congo-Oubangui) fait désormais passer de douze à quinze le nombre total d’entités administratives, auxquelles s’ajoutent des districts et communautés urbaines. Cette nouvelle configuration est justifiée par la volonté du gouvernement de rapprocher les Congolais des administrations se situant, pour un grand nombre, à des distances estimées en centaines de kilomètres pour la plupart d’entre elles. La nouvelle territorialité voulue par les pouvoirs publics n’est cependant pas sans incidence quand on sait que l’érection de ces nouveaux départements implique des coûts financiers conséquents pour la construction des infrastructures administratives et le paiement des salaires; puisque des agents de l’Etat vont être recrutés pour occuper les postes nouvellement créés. Suivront les coûts additionnels inhérents à toute extension de localité. Il s’agit notamment des routes, bâtiments sanitaires et bien d’autres commodités, telles l’adduction en eau potable et l’électricité. Ce qui sera un acquis considérable pour la population. La détermination étant somme toute de mise pour doter ces nouveaux départements du minimum nécessaire, ce processus appelé à s’étendre à d’autres régions, le cas du Niari et de la Bouenza qui en expriment déjà le souhait, implique la mise en place d’un programme de modernisation et de désenclavement à l’instar de la municipalisation. Procéder de la sorte nécessite en amont d’anticiper la création d’unités de production en vue de réduire, en aval, l’exode rural qui dépeuple nos localités de ses bras valides faute d’emplois, terrible réalité qui ne laisse guère de perspective aux jeunes habitants des sites les plus reculés des grandes agglomérations du pays. L’ensemble des départements du Congo étant pourvu en richesses naturelles, ces réformes devraient amener les pouvoirs publics à réfléchir aux mécanismes permettant aux investisseurs tant locaux qu’étrangers de saisir les opportunités d’affaires qui peuvent s’offrir à eux. Seulement, le climat des affaires constituant souvent un frein pour les porteurs de capitaux, il est urgent de raisonner en terme d’attractivité. Et ce à tous les niveaux. Il y a urgence ! Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |