Ministère de la Santé : des défis sanitaires au cœur de la passation de service

« Les progrès consentis par mon prédécesseur constitueront une base de travail pour assurer la continuité du service public de santé », a déclaré le ministre de la Santé et de la Population, Jean Rosaire Ibara, lors de sa prise de fonction, tout en soulignant que les stratégies ciblées sur la performance du système de santé seront au cœur du travail à réaliser.

« Nous aurons à relever les défis de taille : le renforcement de la gouvernance à tous les niveaux de la pyramide sanitaire ; l’amélioration de l’accès aux soins de santé de qualité, en particulier, pour la population la plus vulnérable ; l’amélioration de la qualité des infrastructures et des équipements médicaux », a fait savoir le ministre Jean Rosaire Ibara.

A cela s’ajoutent l’adaptation d’une riposte vigoureuse face aux crises sanitaires prévisibles ou inattendues par une préparation accrue ; la promotion de la santé en mettant un accent particulier sur la prévention et l’éducation en la matière. Aussi, « La gestion transparente des formations par une meilleure rationalisation des choix budgétaires », a-t-il indiqué.

Pour sa part, le ministre sortant, Gilbert Mokoki, a souligné, entre autres, le travail réalisé pour rendre disponible le Plan national de développement sanitaire 2023-2026 ; la Politique nationale de la population ; le Plan stratégique de la santé de la reproduction ; des outils de rationalisation des soins et d’aide à la décision, le répertoire des indicateurs de performance du système de santé.

La passation de service entre les deux ministres va se poursuivre le 15 janvier car en quittant le département de la Santé, Gilbert Mokoki prendra fonction, à cette date, en qualité de ministre du Contrôle d’État, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs. Poste qu’occupait jusque-là le ministre Jean Rosaire Ibara.