Santé publique : reconstruire un système répondant aux besoins de la populationJeudi 23 Janvier 2025 - 17:45 Le ministère de la Santé va dans l’immédiat prendre des mesures concrètes pour améliorer les méthodes de travail, en mettant en application des mesures de l’audit précédemment validé. S’agissant de la gouvernance spécifique du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville, le diagnostic opérationnel révèle des faiblesses identifiées au sein de cet établissement qui ont alimenté les crises ces dernières années. Au cours d'une rencontre le 23 janvier à Brazzaville, le ministre de la Santé et de la Population, le Pr Jean Rosaire Ibara, a évoqué les mesures qu'il compte prendre pour assurer la pérennité des biens et des soins de qualité en vue d' un meilleur bien-être. « Relever ce défi, c’est cela qui est, entre autres, au cœur de notre mission », a-t-il déclaré. En effet, cette tempête qui varie selon les niveaux de situations dont le socle commun à divers degrés est constitué de la mauvaise gouvernance, de la mauvaise qualité des soins et de la mauvaise gestion des ressources mérite d’être scrutée avec sérénité et objectivité dans un bref délai, a révélé le Pr Jean Rosaire Ibara. Devant ce constat à partir duquel tout observateur soit-il politique, administratif, juridique et consommateur lambda des soins, a-t-il fait savoir, tout le monde est covaincu que l’aiguille est dans le foin des formations sanitaires du pays. « Il me revient alors, en tant qu’acteur principal de la gestion du système de santé de notre pays, de m’approprier cette assertion qui dit qu’on revient toujours à la source de sa vie », a-t-il assuré. S’agissant des faiblesses identifiées au CHU de Brazzaville, le ministre a relevé, entre autres, l'inadaptation aux technologies de la santé caractérisée par une absence de digitalisation des supports de soins et d’appui aux fonctions. « Il est, en effet, inadmissible dans cette période d’austérité de voir quelqu’un poser un acte pourtant salutaire pour l’ensemble des travailleurs de l’établissement, soignant ou non soignant, de conditionner cela par des commissions. Il faut à mon avis, monsieur le directeur général, impérativement les revoir de façon drastique », a souligné le minsitre. Intervenant à son tour, le directeur général du CHU, le Pr Alexis Thierry Raoul Gombet, a paraphrasé les militaires en disant au ministre que les hommes sont là, les troupes sont rangées et n’attendent que ses instructions. « Nous prendrons l’engagement de les respecter à la lettre, mais parce que vous connaissez la maison. Il y a eu des moments où nous avons vécu des incompréhensions, où on a perçu chez le personnel la démotivation et le découragement. Malgré le contexte qui est difficile, il y a des raisons d’espérer aujourd’hui… », a-t-il promis. Guillaume Ondze Légendes et crédits photo :Le ministre Jean Rosaire Ibara et le directeur général Alexis Thierry Raoul Gombet/Adiac Notification:Non |