Election au poste de directeur général de l’Unesco : le gouvernement du Congo réitère son soutien à Firmin Edouard MatokoMercredi 16 Avril 2025 - 11:45 Lors de la séance de "La quinzaine du gouvernement" du 15 avril, Thierry Lézin Moungalla, porte-parole du gouvernement, ministre de la Communication et des Médias, a réitéré le soutien du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, et de son gouvernement à l’égard de Firmin Edouard Matoko, candidat désigné à l’élection au poste de directeur général de l’Unesco.
« Le gouvernement met tout en œuvre, les canaux diplomatiques à utiliser et à exploiter, pour mettre toutes les chances de notre côté afin que notre candidat soit élu. Il a tous les atouts. D’abord, il a fait l’essentiel de sa carrière au sein de l’Unesco, il faut quand même le dire ! C’est un produit de la maison Unesco. Si je ne rappelle pas son parcours élogieux, du moins, je me dois de rappeler un ou deux éléments du parcours de Firmin Edouard Matoko. Dans sa jeunesse, il a bénéficié des soutiens d’un pays européen, l’Italie en l’occurrence, qui lui a permis d’obtenir des facilités pour, dans le cadre des mécanismes d’aide à la jeunesse, intégrer l’Unesco. Ensuite, il a gravi tous les échelons et a fait toute sa carrière pour arriver à un niveau de management à l’Unesco ; donc, c’est quelqu’un qui connaît la maison, c’est quelqu’un qui a l’expérience et l’expertise de la maison. Et nous, gouvernement congolais, pensons que notre compatriote possède toutes les qualités et a tous les atouts pour assurer la succession d’Audrey Azoulay », a-t-il tenu à révéler et faire remarquer. Firmin Edouard Matoko est de nationalité congolaise mais a promis d’être un directeur général proche du terrain. Il sera attentif aux plus petits États comme aux plus grands, respectueux des équilibres, ferme sur les principes. Il croit en la force du dialogue lorsque l'essentiel est en jeu : la paix, la liberté et la dignité humaine. Actuellement sous-directeur de l’Unesco, chargé de la priorité Afrique et des relations extérieures, il a été auditionné par le Conseil exécutif de l'Unesco le 9 avril dernier, à la même date que les deux autres candidats, à savoir Khaled Ahmed El-Enany Ali Ezz de l’Egypte et Gabriela Lian Ramos Patino du Mexique. Lors de cette audition, s’exprimant simultanément en français, en espagnol et en anglais pour l’explication concrète de son programme proposant des innovations majeures dans l’éducation, la science et la culture, l’économiste, diplomate polyglotte et spécialiste en relations internationales, a déclaré « se considérer fortement comme le candidat de toutes les nations et de tous les peuples qui luttent pour défendre nos idéaux ». La République du Congo et son gouvernement tiennent là une véritable aubaine de voir un compatriote au sommet de l’Unesco, une institution où avant Firmin Edouard Matoko, ses compatriotes tels que Tchicaya U Tam'si, Antoine Ndinga Oba, Henri Lopes, ont su laisser des traces universelles dans le cadre de l’éducation, de la culture et des arts. De ce fait, le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, a conclu en ces termes : « Attendons de voir, tout en lui souhaitant une bonne chance à cette échéance élective de l’Unesco ».
L’élection du nouveau directeur général de l’Unesco se tiendra à Samarcande, en Ouzbékistan, en novembre prochain, lors de la 43e session de la Conférence générale. Marie Alfred Ngoma Légendes et crédits photo :Thierry Lézin Moungalla, porte-parole du gouvernement de la République du Congo / DR Notification:Non |