Projets d’électrification de Brazzaville : les populations du quartier Jacques Opangault plaident pour l’installation rapide d’un troisième transfo

Lundi 7 Juillet 2014 - 15:02

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Malgré les résultats probants auxquels est parvenue la Société nationale d’électricité (SNE) dans ce quartier, les habitants de la zone 7 Lounda, à travers le président du Collectif qu'ils ont formé, Rodrigue Koumou, lancent un cri du cœur 

« Notre inquiétude est que l’on ne veut pas que nos deux transfos existants puissent cramer, du fait que les gens ont pris le goût de tirer le courant anarchiquement ici, et que cela met en danger les installations », dénoncent ces populations. À cet effet, elles demandent à la SNE de diligenter les travaux d'érection d’un troisième transfo comme cela avait été promis, afin d’éviter que ces installations ne puissent être mises à mal.

« Depuis que 45 poteaux ont été remis avec un câble de 500 mètres, la SNE avait envoyé ses agents faire une étude de faisabilité pour la construction d’un nouveau poste pour désengorger le réseau existant. Récemment, il y a un câble de haute tension qui a cramé à Jacques Opangault », relève Rodrigue Koumou, président du Collectif des habitants de la zone. Et d’ajouter : « On a passé une semaine et demie sans électricité. Il faut décentraliser le courant, surtout que le terrain pour l’érection d’un nouveau transfo a déjà été acquis. Il ne reste qu’à la SNE de verser l’argent pour que la propriétaire de la parcelle libère l’espace. La distance du dernier transfo à notre zone fait au moins 900 mètres. Depuis, il n’y a pas eu de suite. »

Dans la dynamique de fédérer les énergies de toutes les forces vives dans le processus, le président du Collectif œuvre à impliquer davantage les habitants de la zone à une grande vigilance et à cultiver une prise de conscience entière à tous les niveaux. « Le projet de construire le nouveau poste est attendu fiévreusement par la population. Pourquoi ce projet ne pourrait-il pas démarrer maintenant alors que l'on est en saison sèche ? », interroge Rodrigue Koumou.

Guillaume Ondzé