Diplomatie : trois nouveaux ambassadeurs présentent leurs lettres de créance au président de la République du Congo

Au sortir des audiences, ces diplomates accrédités au Congo ne se sont pas prêtés aux questions de la presse, mais ont, chacun, écrit un mot dans le livre d’or de la présidence de la République.

Le nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d’Égypte, qui a été le premier a s’entretenir avec le chef de l’État congolais, s’est dit honoré d’avoir présenté les lettres qui l’accréditent auprès des autorités congolaises et souhaité « bonheur et prospérité au peuple congolais » au nom du gouvernement de son pays. Avant d’être nommé en qualité d’ambassadeur au Congo, Ihab Ahmed Akoserie Ahmed occupait les fonctions de directeur général adjoint de la sécurité au ministère égyptien des Affaires étrangères. Le Congo et l’Égypte, il faut le rappeler, ont établi leurs relations diplomatiques en 1964. Cette coopération est régie par un accord de coopération économique, scientifique et technique, signé le 9 août de la même année, ainsi que par d’autres textes. En dépit de l’existence de ces accords et de l’institution d'une grande commission mixte de coopération entre les deux pays, l’Égypte et le Congo entretiennent des relations qui ne favorisent pas une exploitation rationnelle de leurs potentialités économiques. Il existe néanmoins des secteurs dans lesquels le Congo tire profit. C’est le cas de la formation, puisque le gouvernement égyptien octroie régulièrement des bourses d’études aux étudiants et aux fonctionnaires congolais.       

Pour sa part, l’ambassadrice britannique, dont le pays a établi les relations avec le Congo en 1960, a écrit : « J’aurai la charge d’approfondir l’excellence des relations qui existent entre le Congo et la Brande Bretagne. » La coopération entre Congo et la Grande-Bretagne, qualifiée aujourd’hui de « timide » par les parties concernées repose sur un accord signé le 30 octobre 1982 à Londres et un accord sur la promotion et la protection réciproques des investissements, signé le 25 mai toujours dans la capitale britannique. Diane Louise Corner a exercé plusieurs fonctions alternativement dans son pays et à l’étranger depuis son entrée au Foreign-Affairs en 1982. De février 2009 à ce jour, elle fut ambassadeur de Grande-Bretagne en Tanzanie et représentante permanente à la Communauté est-africaine.

Manohar Ram, d’Inde a, quant à lui, noté qu’il aura comme « devoir de travailler à dynamiser la coopération bilatérale » pour l’intérêt des deux pays et de leurs peuples respectifs. Le diplomate indien a occupé plusieurs fonctions dans son pays et dans des missions à l’étranger. Depuis janvier, il est ambassadeur d’Inde en République démocratique du Congo.