Fécofoot : la commission électorale dévoile ses attributions

Pour des raisons de transparence, la commission électorale de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) a tenu à expliquer, au grand public, son rôle sur  le processus électoral de la fédération nationale de la discipline. Encore que l’assemblée générale élective de la Fécofoot, prévue le 4 octobre à Owando dans le département de la Cuvette, avance à pas de géant. « (…) Il est question pour nous de faire en sorte que tout se passe dans la transparence, le calme et le fair-play », a souligné le président de ladite commission, Abel Nzala. Une manière de dire que la tricherie ne sera pas au rendez-vous d’Owando. Aucune place ne lui est réservée.

La commission électorale se chargera donc de l’organisation de l’élection, allant du lancement de l’appel à candidature jusqu’à la proclamation officielle  des résultats, en toute impartialité, en passant par le scrutin, le dépouillement… Ainsi, la commission contrôlera, entre autres, l’identité des votants sous la supervision d’un huissier de justice en vue de la constitution du corps électoral, le maillon clé de l’élection. Le sort de chacun des candidats dépendra de son choix. Après quoi, le corps électoral devrait être convoqué par le comité exécutif de la Fécofoot deux mois avant la tenue de l’assemblée générale élective. Une mesure prévue par les statuts (article 292) et le code électoral (article 10) de la structure en charge du football. Le secrétaire général de la Fécofoot établira, par ailleurs, la liste des délégués votants, conformément à l’article 23 des statuts de la fédération. Cette liste doit être adressée à la commission électorale sans délai pour l’accomplissement de sa mission.

Seulement, la commission électorale ne peut prendre une décision relative à l’élection que si le quorum est constitué par la majorité de 50% des voix de ses membres, valablement exprimées. En cas d’égalité des voix, le président de la commission a une voix prépondérante. Les décisions de cette commission ne sont pas immuables. Elles peuvent faire l’objet d’un recours devant la commission de recours de la Fécofoot. Les conditions sont donc réunies pour permettre aux candidats contestataires, de telle ou telle décision de demander réparation.

Dans la série de questions-réponses avec la presse, le président de cette commission, Abel Nzala, a indiqué que la structure qu’il dirige travaillera en toute impartialité. Pas d’injonction, pas d’ingérence. Les mesures juridiques de l’indépendance totale de la commission sont prévues par les statuts et le code électoral. « Ces textes fondamentaux ne devraient souffrir d’aucune violation. (…) la loi sera appliquée comme il se doit », a-t-il expliqué pour rassurer le public et avertir les candidats. En matière d’élection, en effet, il n’y a pas de copinage. L’un des membres de la commission, Didier Potard Mohoussa, a abondé dans le même sens. « Les textes sont mis en place pour réguler le processus électoral. Tout est fait pour que la transparence soit au rendez-vous », a-t-il expliqué.

En rappel, seuls les citoyens congolais dont l’âge varie entre 25 et 70 ans ne peuvent être candidat aux élections. Ce critère ne suffit pas puisqu’il faut par ailleurs être féru, avoir une expérience dans la gestion des structures de football (Ligue, fédération, club) pour prétendre se porter candidat. Prétendants qui ne remplissent pas un seul critère devraient  normalement enterrer leur rêve de figurer parmi les candidats.