Opinion
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LeçonsLundi 18 Août 2014 - 9:39 La célébration de la Fête nationale à Sibiti, le 15 août, nous a confirmé, ou appris, plusieurs choses qu’il convient de résumer en quelques mots pour ceux de nos lecteurs – nombreux évidemment – qui n’ont pu se rendre dans la Lékoumou. Les voici dans le désordre. 1- Plus les années passent et plus la Fête nationale s’impose comme le rendez-vous où s’affirme avec force l’unité retrouvée de notre peuple. Sibiti l’a encore une fois démontré. 2- Le programme dit « de municipalisation accélérée » amplifie fortement ce mouvement en donnant aux départements l’occasion de se montrer tel qu’ils sont et non tels qu’on les imagine de loin. 3- Grâce à l’aménagement des grandes infrastructures, la cohésion nationale se renforce puisque plus aucune région du Congo n’est désormais tenue à l’écart du développement. 4- Il reste malgré tout un long chemin à parcourir pour que se développent dans les départements de l’hinterland les activités qui garantiront l’emploi et le progrès social. 5- Ceci ne pourra se faire que si les élus et les collectivités locales, mais aussi les simples citoyens et la société civile se mobilisent sur le terrain afin de tirer le meilleur profit du travail accompli depuis quinze ans. 6- L’État, quant à lui, et bien sûr les municipalités doivent mettre en place, sans attendre, des mécanismes qui assureront de façon efficace l’entretien constant et réel des grandes infrastructures collectives. 7- Dans ce vaste mouvement, la communication devient un instrument déterminant car c’est elle qui sensibilisera la population, dans tous les départements, et projetera une image vraie du Congo profond. Conclusion : Sibiti 2014 a bien confirmé que le Congo progresse, mais l’on ne saurait encore en déduire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) |