Oyo /Cuvette : l’hôpital général en phase de finalisation

Le ministre de l’Aménagement du territoire et de la délégation générale aux Grands travaux, Jean-Jacques Bouya, était accompagné de son collègue  de la santé, François Ibovi. Le site de ce centre hospitalier occupe une superficie de deux hectares comprenant l’hôpital spécialisé et les logements du personnel soignant. 

Démarrés en novembre 2008, ces travaux, prévus pour durer huit ans,  sont réalisés par la société chinoise BRCC, sous le contrôle technique de la société Socotex. Cet hôpital comprend cinquante bâtiments de R+1 en majorité, répartis en trois lots avec une capacité d’accueil de 600 patients à raison de deux cent lits par lots.

La visite a concerné tous les bâtiments en passant notamment par les services de laboratoire; de radiologie; d’angiographie; chirurgie ; d’urgences; d’imagerie à résonnance magnétique, etc. À cette occasion, les ministres ont émis le souhait d’aménager un parking et de retoucher les portes d’entrée des services d’urgences. «Nous sommes à 98% de réalisation de travaux. Nous allons regarder avec le ministre de la Santé en collaboration avec les équipes de coordinations des deux ministères pour élaborer un programme en vue de l’ouverture ou de la réception de cet hôpital».

Un besoin important en ressources humaines   

Le ministre François Ibovi a expliqué que le Congo a besoin de renforcer le volet des ressources humaines avec la construction des hôpitaux généraux dans tous les chefs-lieux des départements du pays. «Un médecin ne se forme pas en un an ou en trois ans... Un hôpital général a pour vocation de regrouper en son sein plusieurs spécialités. Il n’a pas besoin que des généralistes mais des spécialistes. Pour cette structure, il faut un minimum de quatre-vingt spécialistes dont deux par service et vingt généralistes avant d’ajouter également la nécessité du volet technique », a-t-il indiqué.  

Déplorant l’insuffisance en ressources humaines, il a rappelé que malgré l’effectif  de 500 étudiants congolais en formation à Cuba, l’année dernière et le départ de plus de 600 étudiants dont soixante-seize médecins qui partiront cette année, le système sanitaire congolais accuse un déficit en ressources humaines.