Burkina Faso : l’OIF salue l’esprit de responsabilité des populations burkinabé

Lundi 17 Novembre 2014 - 19:30

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Pour apprécier le degré de maturité dont ont fait preuve les parties prenantes burkinabé, en signant le week-end dernier, la charte qui fixe les institutions de la transition afin de  mettre en place une transition politique consensuelle et inclusive, le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf a fait une déclaration, ce lundi 17 novembre.

Dans sa déclaration, le secrétaire général a reconnu que la levée de la suspension de la constitution à travers un accord adopté par l’ensemble des acteurs burkinabé, notamment les partis politiques, les militaires, dignitaires religieux et représentants de la société civile, est  une étape essentielle du processus en cours qui, selon lui, entérine le principe du transfert du pouvoir aux autorités civiles dans les meilleurs délais.    

Félicitant la mobilisation et le soutien indéniable des partenaires internationaux, en l’occurrence la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union africaine (UA) et l’ONU, Abdou Diouf a, dans sa déclaration invité toutes les parties à maintenir cette dynamique déjà enclenchée qui,  d'après  lui, permettra de poursuivre la mise en œuvre effective de la transition.  « Je suis très satisfait du fait que le président de la transition a été rapidement désigné. Ce qui permettra de conduire dans les meilleures conditions le pays jusqu’aux élections prévues dans un délai maximum de douze mois. Pour contribuer à la réussite et à la bonne marche de tout ce qui se passait dans le pays, à l’issue du comité ad hoc consultatif restreint sur la situation au Burkina Faso tenu le 5 novembre 2014, nous avions mis en mission d’information et de contacts une équipe qui a séjourné à Ouagadougou du 11 au 13 novembre 2014. Elle était conduite par l’ancien président du Cap-Vert, Sem Antonio Mascarenhas Monteiro. Elle a mené des concertations avec l’ensemble des responsables politiques, militaires, religieux et de la société civile burkinabé sans oublier les partenaires bilatéraux et multilatéraux », a déclaré Abdou Diouf.

Par ailleurs, concluant ses propos, le secrétaire général a réitéré la disponibilité de son institution à continuer  à accompagner le processus de la transition au Burkina Faso, surtout  la tenue des élections présidentielle et législatives prévues dans une année.
 
  

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