OMS : pour un troisième âge africain en bonne santéSamedi 7 Septembre 2013 - 18:51 À l’issue des travaux de la soixante-troisième session du comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique clôturés le 6 septembre par le président du comité de la session, François Ibovi, le 6 septembre, au nom du président de la République, plusieurs recommandations ont été prises pour une bonne santé des personnes âgées et l’utilisation des médicaments antirétroviraux Il s’agit notamment de promouvoir le vieillissement en bonne santé de la population, de la promotion de la santé de la femme de la région africaine, préconiser la promotion du statut socioéconomique de la santé de la femme, de meilleurs ripostes des services de santé face aux besoins de santé de la femme, de l’application des nouvelles orientations de l’OMS, ainsi que de l’utilisation des médicaments antirétroviraux à des fins thérapeutiques et préventives. Ces pays ont également adopté toutes les résolutions relatives aux différents points inscrits à l’ordre du jour de la session. Une mention de remerciement a été adressée au président de la République, Denis Sassou N’Guesso, et à tous les Congolais pour leur hospitalité. Le directeur régional de l’OMS Afrique, Luis-Gomes Sambo, a exprimé sa satisfaction du bon déroulement des assises et félicité le président du comité de la session, François Ibovi, des travaux dirigés et souligné que les expériences de chaque pays ont été enrichissantes. Selon lui, les questions abordées au cours de la session ont été d’un grand intérêt pour la santé de la population de la région africaine. Il a par ailleurs rappelé au président du comité, François Ibovi, que conformément à la disposition de l’OMS, il présentera le rapport au conseil d’administration de l’OMS qui se tiendra au début de l’année prochaine. Il a invité tous les pays à diffuser les résultats de la réunion aux différents partenaires du secteur de la santé et faire part des recommandations aux personnels de santé afin d’apporter un changement positif. Dans son mot de clôture, François Ibovi a appelé les pays d’Afrique à s’investir pleinement avec l’aide des partenaires technique du secteur de la santé pour combler le retard pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement. Il a indiqué : « Nous avons adopté plusieurs résolutions et documents, désormais c’est sur le terrain que nous sommes attendus. Nous devons traduire dans les faits les orientations et les décisions prises. C’est la décision de nos gouvernement respectifs. » Notons qu’il a été élu président du comité de la soixante-troisième session du comité régional de l’OMS pour l’Afrique pour un mandat d’un an.
Le Bénin retrouve sa légitimité d’abriter la soixante-quatrième session du comité régional de l’OMS Afrique Après deux ans de candidature pour abriter la session du comité régional de l’OMS Afrique, les États membres des pays de la région africaine ont porté leur choix au Bénin pour abriter la soixante-quatrième session du comité régional de l’OMS pour l’Afrique 2014. Satisfait de la nouvelle, la ministre de la Santé du Bénin, le Pr. Dorothée Akoko Kinde-Gazard, a indiqué : « C’est un sentiment légitime de fierté parce que depuis que l’OMS existe, le Bénin n’a jamais organisé le comité régional cependant que le tout premier directeur de l’OMS pour l’Afrique fut un Béninois, le Pr. Alfred Quenum. Le Bénin avait posé sa candidature depuis 2011, et elle a été acceptée au soixante-deuxième comité régional à Luanda. » D’après la ministre, le Bénin est en bonne voie dans le cadre des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Beaucoup de progrès ont été observés dans le cadre des maladies prioritaires avec le taux de réduction de la mortalité infantile et maternel parti de 397 décès maternel pour 100 000 naissances vivantes en 2000. Actuellement, le Bénin présente un taux de 205 000 décès pour 100 000 naissances vivantes et par rapport à la mortalité infanto-juvénile à 23 pour 1 000 naissances vivantes. En ce qui concerne la tuberculose, le Bénin a déjà atteint les OMD, avec 91% de taux de réussite thérapeutique. Plusieurs programmes de renforcement des capacités du secteur de la santé sont basés sur les résultats et surtout de régime d’assurance maladie universelle. L’onchocercose, une des maladies tropicales négligées n’est plus un problème de santé publique Au Bénin, « les progrès ont été observés avec le ver de Guinée avec sa phase de certification. L’onchocercose, une maladie tropicale négligée, connaît des effets significatifs parce que nous étions dans la phase d’onchocerciasis control programme (OCP) de l’OMS avec la lutte antivectorielle ». Elle a, par ailleurs, regretté « avoir encore quelques petits souci sur nos frontières parce que nous sommes un pays frontalier du Nigeria qui n’a jamais fait de lutte antivectorielle. Mais la lutte continue avec la distribution des produits à base communautaire ». Lydie-Gisèle Oko |