Vie des partis : le CPR s’installe dans le quartier 59 à Ouenzé

 Le bureau de la cellule du quartier 59 est présidé par Flavius Eckomband. Le promu s’est engagé à tout mettre en œuvre pour ne pas décevoir le président du parti. « C’est un sentiment de satisfaction, cela me va droit au cœur. Nous allons faire en sorte que le parti puisse bien fonctionner dans le quartier, en amenant beaucoup de jeunes. En nous portant à la tête de la cellule, le président ne sera pas déçu », a indiqué Flavius Eckomband qui sera supplié par Lewis Mangassa Ndeké, en sa qualité de vice-président.

En effet, l’installation des membres du bureau du CPR au quartier 59, qui s’inscrit dans le cadre de la campagne de restructuration entamée depuis quelques mois, a coïncidé avec le 13^e anniversaire de l’adoption de la Constitution du 20 janvier 2002. Saisissant cette occasion, les responsables du CPR ont sensibilisé les participants, venus assez nombreux, sur la nécessité de changer la loi fondamentale actuelle. Le CPR, depuis sa création en mai 2011, avait manifesté sa volonté pour le changement de la Constitution du 20 janvier 2002.

« Il nous faut sortir de la juxtaposition pour aller à la séparation des pouvoirs, visant le régime semi-présidentiel au lieu du régime présidentiel actuel. C’est l’argument fondamental. Les gens sont en train de brouiller ce qui est pourtant simple. Nous voulons changer la Constitution pour instaurer une transparence dans la gestion des biens publics, pour le meilleur ordonnancement dans le pays », a insisté Aimé Hydevert Mouagny.

Il a rappelé à l’assistance que la démocratie est un processus fait d’embuches qu’il faudrait surmonter pour devenir de bons démocrates. Il ne s’agit ni d’un acquis, ni d’un don, a-t-il martelé. La démocratie se nourrit à travers les contradictions. « Nous sommes d’accord avec l’attitude du président de la République qui veut que les gens puissent débattre parce que c’est souvent de la contradiction que naît la lumière. La contradiction enrichit aussi le débat. Le président a raison, il ne faut pas que les gens se précipitent, prenons du temps pour mettre cette question en maturation pour mieux agencer nos argumentaires pour faire comprendre aux indécis pourquoi changer la Constitution actuelle », a conclu le président du CPR. Rappelons que le CPR vise, entre autres, à promouvoir l'esprit patriotique et les valeurs républicaines ainsi qu'à lutter contre le tribalisme.