Publication du calendrier électoral : les institutions de la Républiques placées sous leurs responsabilités

Jeudi 12 Février 2015 - 19:00

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Le Parlement, les gouvernements central et provinciaux, la présidence de la République et les partenaires techniques financiers sont appelés à s’impliquer afin de donner les moyens de sa politique à la Commission électorale nationale indépendante (Céni). 

La publication du calendrier électoral était l’occasion pour la Céni de placer chaque partie prenante au processus électoral devant ses responsabilités. Elle a fixé l’opinion sur les dates critiques pour chaque activité et les institutions principalement impliquées dans leur mise en application. Vraisemblablement, la Céni a voulu décliné toute responsabilité en cas d’absence des préalables à l’organisation des prochains scrutins.

Selon l’organisme congolais de gestion des élections, la présidence de la République est appelée à promulguer la loi portant répartition des sièges pour les scrutins municipaux et locaux au plus tard le 20 avril 2016 pour permettre leur organisation à la date prévue soit le 25 octobre de la même année. La promulgation de la loi sur la répartition des sièges est également attendue par la Céni au plus tard le 5 mai. Ces lois sont essentielles pour la suite du processus électoral.

Pour la participation des Congolais de l’étranger à l’élection présidentielle, le gouvernement a moins de trois mois pour constituer le fichier d’état civil de cette catégorie des personnes. Au cas contraire, cette participation sera hypothétique. Aussi le gouvernement et le Parlement sont-ils appelés à rendre disponible, à temps opportun, la révision de la loi portant identification et enrôlement des électeurs pour ouvrir l’identification et l’enrôlement des électeurs congolais de l’étranger soit avant le 23 octobre 2015.

Sur le plan purement politique, la Céni attend du gouvernement la mise à disposition de la liste des entités décentralisées (villes, communes et secteurs/chefferies) et déconcentrées (groupements) et de la délimitation des nouvelles villes et communes. La liste actualisée des parties politiques et des groupements politiques agréés doit parvenir à la Céni dans un délai d’un mois. Ces échéances dites dates critiques sont censées guider le travail de chaque partie prenante pour un aboutissement heureux du processus électoral en cours.

Sur le plan financier, le gouvernement a le devoir d’actualiser le plan de décaissement des fonds pour l’organisation des opérations électorales 2015-2016 d’ici au 22 février.  Il doit, entre autres, constituer la centrale d’achat des matériels et équipements électoraux. À ce niveau, le vice-président de la Céni, André Mpungwe, a invité les partenaires techniques financiers à concrétiser leurs promesses d’apporter les fonds nécessaires à l’organisation des élections en RDC.

Jeannot Kayuba