Sécurité sociale: la Cipres tient à la politique de la couverture de l’assurance maladie universelleMardi 17 Février 2015 - 13:42 La question a été abordée le 17 février par le président sortant de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (Cipres), le ministre d’Etat, Florent Ntsiba et le nouveau président de cette institution, le ministre d’Etat de la Côte d’Ivoire, Dosso Moussa au cours de leur entretien Brazzaville. A sa sortie d’audience, le ministre d’Etat, Dosso Moussa, a expliqué que sa visite de courtoisie auprès de son homologue du Congo a permis de faire un tour d’horizon sur la question de la Cipres, un organisme qui doit demeurer pour l’avenir. Pour lui, cet organisme joue un rôle très important dans la mise en œuvre de la politique de la couverture de l’assurance maladie universelle. «Les chefs d’Etats ont décidé d’apporter à leur population ce mécanisme en vue de permettre l’instauration de la paix et de la cohésion sociale pour que les réponses sur la santé soient amenuisées. Cette assurance maladie a pour objectif de réduire la pauvreté dans les Etats en apportant des réponses fiables aux questions de santé et du bien-être des personnes», a-t-il expliqué. Outre la question de santé, les discussions entre les deux personnalités ont porté également sur l’emploi des jeunes en Afrique. D’après le ministre Dosso Moussa, cette question d’emploi est primordiale pour la Cipres. A cet effet, les chefs d’Etat et des gouvernements plancheront du 17 au 20 février, à Libreville au Gabon sur la question, en vue de chercher des solutions pour lutter contre le chômage en milieu jeune. «Tous les pays membres de la Cipres ont apporté chacun, selon son expérience une pierre à l’édifice. L’objectif a été de sensibiliser les chefs d’Etat pour essayer d’apporter progressivement les solutions aux problèmes de la santé, de l’éducation et de l’emploi des jeunes», a conclu Dosso Moussa. La réintégration de la Guinée-Equatoriale à la Cipres, jugée positive Abordé à ce sujet, il a salué le retour sur scène de la Guinée-Equatoriale, fruit de sa présence au tour de la table des négociations. Et cela prouve qu’elle partage les convictions et les missions de la Conférence, a signifié le ministre d'Etat ivoirien. Notons que la Guinée-Equatoriale a été suspendue de la Cipres depuis 2004, pour cause liée au contexte juridique et institutionnel, ainsi que celle des arriérés des cotisations. Son admission au sein de la Conférence a eu lieu le 6 février, au terme de la réunion du comité d’experts organisée à Brazzaville.
Lydie Gisèle Oko Légendes et crédits photo :le nouveau président de la Cipres |