Pointe-Noire : la question de toilettes publiques reste d'actualité

Mardi 17 Février 2015 - 16:00

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Où faut-il se soulager ? C’est la question que bon nombre de gens se posent dans la deuxième ville congolaise. Quand le besoin de se soulager se présente (uriner ou déféquer), ils ne savent pas où aller vu que Pointe-Noire ne dispose d'aucune toilette publique, au centre ville et même dans les quartiers.

Le constat est général, partout à Pointe-Noire, peut-être aussi ailleurs au Congo : il n’y a pas de toilettes publiques. À la place, on a plutôt des murs et des caniveaux qui tiennent lieu de toilettes publiques. Du moins, dans certains endroits. Et il n’est pas aussi rare, dans les quartiers, de trouver des sacs plastiques jetés ici et là, et ayant servi à la défécation.

Il faut dire que les toilettes publiques ne figure pas comme chapitre dans l'agenda  de la municipalité de Pointe-Noire malgré d'importants chantiers ouverts ou inscrits ces dernières années. Cette situation devient préoccupante et source de malaise pour les citoyens qui tiennent à leur dignité. Sans compter les autres désagréments que cela cause à la ville.

En effet, pour bon nombre de personnes interrogées à ce sujet,  le manque de toilettes publiques constitue à la fois un problème de santé publique mais également de sécurité. Car de peur d’être vues en pleine action, les filles et les femmes sont souvent obligées de se retirer dans un petit coin, parfois dans les herbes, pour se soulager. « Pendant la nuit cela peut-être dangereux, car l’on peut se faire violer par des hommes mal intentionnés. Voilà pourquoi nous demandons aux autorités de trouver une solution à ce problème », ainsi que l'explique et suggère Miriam, une jeune fille rencontrée dans une rue de Pointe-Noire.

 

 

Hugues Prosper Mabonzo

Légendes et crédits photo : 

une image de toilette crédits photos"DR"