Congo-Fonds mondial : un accord cadre envisagé pour conforter la lutte contre le VIH-sida et la tuberculose

Pour l’obtention de ce financement non remboursable, un accord cadre est en voie de signature entre le gouvernement du Congo, le CCN et le Fonds mondial. En plus, le Congo va octroyer à l’institution onusienne une contrepartie du financement estimé à 20%.

Ce financement estimé à plusieurs millions d’euros va aider le Congo à renforcer la réponse nationale contre le VIH-Sida et la tuberculose.

« Notre équipe s’est dédié à travailler avec les partenaires et autorités du Congo pour envisager des nouvelles opportunités de financement.  Actuellement, nous soutenons les subventions et la réponse nationale sur le VIH-sida et la tuberculose avec environ 55 millions d’euros qui ont été investis. Et, 22 millions d’euros du Fonds mondial sont nécessaires sur la prochaine aide de financement » a expliqué Nathalie Breché.

Pour l’instant, il y a néanmoins les difficultés concernant l’achat des produits de lutte contre le VIH-sida et la tuberculose qui restent encore à lever.  

Pour cela, le ministère de l'Economie et des finances se propose de mettre en place un comité de pilotage de gestion de tous les projets financés et cofinancés par l’Etat y compris les partenaires au développement.

Actuellement, plusieurs procédures liées à la traçabilité sont engagées par le ministère de la Santé pour la quantification des besoins et l’agent d’achat. « La perspective du gouvernement c’est d’aller vers le renforcement de la centrale d’achat pour qu’elle monte en puissance. En ce qui concerne la confirmation des budgets, il y a des efforts  fait par le gouvernement relatif à l’achat et la gestion des antirétroviraux. En outre, l’actuel proposition de l’accord cadre est la bienvenue. En plus, nous envisageons aussi la rédaction de la note conceptuelle en collaboration avec la mobilisation de nos partenaires afin qu’elle soit éligible » a expliqué Julien Makaya, président du Comité de coordination national de lutte contre le VIH-sida, la tuberculose et le paludisme (Ccn).

Rappelons que la signature de cet accord cadre permet au Fonds mondial de jauger le niveau d’autorité nécessaire de l’engagement de l’Etat. Et, cet accord reprend les conditions  générales et juridiques d’octroi des subventions qui sont connues au préalable par les récipiendaires.