Sécurité sociale: une réunion consacrée à l’examen du SMIG

L’ordre du jour a porté sur l’examen et l'adoption du montant du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) ainsi que de la disposition relative à l’exercice ou non des activités de nature lucrative par les agents de la Fonction publique et les divers.

Cette session a regroupé les représentants des organisations professionnelles des employeurs et les représentants des centrales syndicales. Ces derniers examineront les questions relatives au travail, à la main d’œuvre et à la prévoyance sociale. Ils étudieront également les éléments pouvant servir de base à la détermination du salaire minimum des congolais; les conditions économiques générales des travailleurs et des employeurs.

Outre ces questions, la commission nationale consultative se prononcera sur les paramètres des régimes de sécurité sociale notamment sur le taux de cotisations sociales, les conditions d’admission et les périodes d’assurance devant donner droit à une pension et à la révision des dispositions du code du travail relatives à l’emploi et à la formation professionnelle.

Le ministre Florent Ntsiba a rappelé que la détermination du SMIG doit tenir compte de l’obligation de garantir la stabilité des entreprises. Elle doit renforcer l’offre d’emplois et permettre aux travailleurs de disposer d’un pouvoir d’achat susceptible de couvrir leurs besoins essentiels. « La révision du code du travail participe à l’amélioration des relations professionnelles et au traitement des contingences diverses qui sous-tendent le monde du travail parmi les différentes catégories d’acteurs ou entre employeurs et employés », a-t-il conclu.