B.B. King, l’illustre chanteur et guitariste américain n’est plus

Samedi 16 Mai 2015 - 11:38

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La légende du blues, B.B. King, s’est éteinte le jeudi 14 mai, à Las Vegas, à l’âge de 89 ans

B.B. KingNé le 16 septembre 1925 à Itta Bena, dans les champs de coton du Mississipi, aux Etats-Unis, surnommé pour sa carrière musicale B.B. King, le chanteur et père du solo de guitare a tiré sa révérence à son domicile de Las Vegas dans le Névada, après avoir été hospitalisé depuis le début du mois de mai, en raison de complications du diabète de type II dont il souffrait depuis 1980.

L’artiste s’était fait un nom en chantant dans les rues puis dans les bars. B. pour Blues; B. pour Boy: Blues Boy était son nom de scène, attribué à la fin des années 1940 lorsqu’il animait comme DJ une émission hebdomadaire dans une radio de Memphis dans la contrée du Tennessee. « Pour moi, le blues, c’est la vie. Celle d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Je crois que le blues existera toujours car il parle des lieux, des choses et des gens » avait-il déclaré en 1990. Avec plus de cinquante albums, auteur de chansons légendaires comme « Three O’Clock Blues », son premier hit, « Please love me », « When Love Comes to Town », « Everyday I have the Blues » ou « The Thrill Is Gone », B.B. King est mort le jeudi 14 mai, suivant un communiqué de son avocat diffusé par l’agence Associated Press. Malgré ses gros ennuis de santé, il ne s’est jamais résolu à abandonner la scène et y a donné de très nombreux concerts jusqu’à la fin de 2014, devant annuler alors la fin de sa tournée.

Le musicien aux quinze Grammy Awards depuis 1971, et titulaire d’un doctorat honorifique de la Yale University en 1977, était considéré comme un artiste de première importance culturelle et avait été récompensé comme tel par des présidents des Etats Unis. Bill Clinton lui avait remis les prestigieux « Kennedy Center Honors » en 1995. En 2006, c’était au tour de George W. Bush de le distinguer par une médaille de l’ordre le plus élevé pour un civil, « la Présidential Medal of Freedom ».

Avec lui disparaît le premier servant du Blues, grand artiste au sourire radieux et dont le visage était habité par le rythme du jeu de ses doigts sur sa guitare, le prolongement de lui-même, se plaisait-il à évoquer. 

Marie Alfred Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Photo : B.B. King Crédit photo : Galerie photos B.B.King

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