Burundi : le dialogue suspendu suite à l'assassinat d'un leader de l'opposition

Zedi Ferudi, président de l’Union pour la paix et de la démocratie (UPD) a été assassiné par des inconnus, le 23 mai par des inconnus à Bujumbura. Ce meurtre est intervenu alors qu'i regagnait son domicile, apparemment à pied, dans le quartier de Ngagara à Bujumbura la capitale.  Il était accompagné de son garde du corps qui a également était assassiné devant son domicile.

Les assaillants, qui circulaient en voiture, ont pu prendre la fuite. Un autre policier, également chargé de sa protection aurait été grièvement blessé, selon ses proches. La présidence, accusée, a démenti l’implication de la garde présidentielle. L’assassinant de Zedi Feruzi intervient au terme d’une nouvelle semaine de manifestations qui a fait trois morts lors d’une récente attaque à la grenade.

Bujumbura connaissait, depuis le 23 mai, une nouvelle trêve décrétée par les leaders du mouvement anti troisième mandat- ils ont entamé un dialogue avec le gouvernement- sous l’égide de l’envoyé spécial de l’Onu, Saïd Djinnit, de représentants de l’Union africaine (UA) et des pays de la région.

Suite à cet assassinat, les leaders du mouvement de la contestation contre le 3^èmemandat du président Pierre Nkurunziza ont annoncé la suspension du dialogue, et ont condamné l’« acte ignoble ».