25e sommet de l’UA : l’économie, les infrastructures et la pauvreté à l’ordre du jour

Mardi 9 Juin 2015 - 12:16

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Les travaux préparatoires du 25e sommet de l’Union africaine (UA), débutés dimanche, se poursuivent à Pretoria, en Afrique du Sud, sous le thème « année de l’autonomisation des femmes et développement de l’Afrique pour la concrétisation de l’agenda 2063 ».

Les diplomates continuent d’examiner plusieurs sujets de haute importance en attendant la Conférence des chefs d’État et de gouvernement qui se déroulera au Sandton International Conference Center à Johannesburg. Parmi les sujets qui seront abordés figurent l’économie, des infrastructures à développer, la lutte contre la pauvreté, les élections, l’emploi et la gouvernance. S’y ajoutent la guerre au Soudan du Sud, les crises au Burundi, au Mali et en Libye, ainsi que le développement du terrorisme au Nigeria, au Kenya et en Somalie.

À l’ouverture des travaux préparatoires, le président du Comité des représentants permanents (Corep), l’ambassadeur zimbabwéen Albert Ranganai Chimbindi, a insisté sur la place de la femme pour favoriser le développement : « Les femmes constituent plus de la moitié de la population de l’Union africaine et elles représentent 75% de la main-d’oeuvre agricole », a-t-il souligné. Il est temps pour l’Afrique de reconnaître l’égalité entre les femmes et les hommes, ce qui stimulera le développement de la race et de l’économie, a-t-il soutenu.

Lors de la 24e session du sommet de l’UA, la présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, avait appelé les membres de l’organisation panafricaine à « être vigilants » pour relever les défis et faire face aux risques qui les attendent sur la voie de la mise en œuvre de l’Agenda 2063. Cet agenda n’est autre qu’un projet et un plan visant à assurer la prospérité et l’unité de l’Afrique.

Afin de mieux préparer la mise en œuvre de l’Agenda 2063, Nkosazana Dlamini-Zuma avait invité les participants à porter attention aux risques internes comme externes, comprenant entre autres les questions de paix et de sécurité, ainsi que le risque de ralentissement dans l’intégration, dans le développement des infrastructures et dans la diversification des économies.

Evoquant le thème de cette année qui est le même que celui du 24e sommet de l’organisation panafricaine tenu en janvier à Addis-Abeba, en Ethiopie, elle avait souligné la  nécessité de redoubler d’efforts pour augmenter la représentation  des femmes au sein du gouvernement, dans le système judiciaire et d’autres institutions  publiques et privées et leur participation aux tables de négociations de paix.

Pour rappel, notons que c’est le Tchad qui allait accueillir le 25e sommet de l’UA. Mais, en raison de la conjoncture économique, due à la chute du prix du baril du pétrole, ce pays avait annoncé ne plus abriter ces assises prévues initialement en juin 2015.

 

 

 

 

 

Nestor N'Gampoula

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