Vie des partis : L’Upads condamne lA violation des libertés individuellesJeudi 9 Juillet 2015 - 20:34 L’union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) a réagi, le 9 juillet à Brazzaville, suite à l’interdiction de sortie du territoire national faite à son premier secrétaire, Pascal Tsaty Mabiala. Ce dernier devait quitter Brazzaville le 6 juillet dernier pour se rendre en Europe. Cette interdiction viole certaines dispositions de la Constitution prévues aux articles 16 et 21 qui garantissent la liberté de circulation de tout citoyen. « Malgré toutes ces dispositions constitutionnelles qui garantissent la liberté d’aller et de revenir des citoyens ainsi que l’indépendance des parlementaires, les éléments de la force publique congolaise qui ont exécuté cette forfaiture ont affirmé avoir reçu leurs ordres du haut sommet de façon verbale », peut-on lire dans la déclaration de l’Upads. Le principal parti de l’opposition a relevé que ces actes attentatoires aux libertés individuelles et à l’honorabilité de son premier secrétaire sont une provocation supplémentaire. L’Upads s’insurge contre ces pratiques qui ne visent qu’à faire reculer la démocratie et à légitimer le non respect des droits et libertés des citoyens. Seul le respect de la loi et des pratiques démocratiques par chacun et par tous permettra de garantir la paix, la tranquillité du peuple congolais ainsi que la stabilité des institutions. L’Upads prend une fois de plus à témoin l’opinion nationale et internationale, condamne la politique d’intimidation pratiquée par le pouvoir et l’invite à intérioriser les lois et valeurs de la République. Cependant, les militants ont affirmé ne pas se laisser intimider par les manœuvres du pouvoir et se défendront par tous les moyens légaux. L'Upads se réserve ainsi le droit de chercher par voie judiciaire les véritables responsables de cette interpellation. Au sujet du dialogue, « Le PCT et ses alliés s’apprêtent à organiser un monologue dans le but d’exécuter un coup d’État au travers de la violation de la constitution. Les actes de provocation du pouvoir à l’endroit des partisans du Non au changement de la constitution sont légion », poursuit la déclaration. Josiane Mambou Loukoula Légendes et crédits photo :Porte parole adjoint de l'Uapds lors du point de presse Notification:Non |