Vie des partis : le Parti des citoyens de bonne foi demande la convocation d'un référendumJeudi 6 Août 2015 - 15:11 Le parti des citoyens de bonne foi (PCBF) « mama kwa » a demandé, le 5 août à Brazzaville au chef de l’État, conformément à ses prérogatives, de convoquer un référendum d’initiative populaire en vue d’un changement de la loi fondamentale de 2002. Cette proposition est la résultante d’un consensus au sein de cette formation politique, car depuis sa création elle prône le changement de la Constitution du 20 janvier 2002 qui pour elle, est devenue « caduque ». À cet effet, la présidente du PCBF, Yvonne Brigitte Mampouya Bazounga a fait la restitution aux militants des conclusions du dialogue national inclusif « Sibiti 2015 ». Elle a étayé les points inscrits à l’ordre du jour de cette grand'messe, à savoir : la gouvernance électorale et la réforme des institutions. A ce dernier, trois tendances s’étaient dégagées lors des débats en commission. Une forte majorité s’était prononcée en faveur du changement de la Constitution, une minorité avait préconisé la révision de la loi fondamentale, tandis qu’une autre minorité avait prôné le statu quo donc, le maintien en l’état de l’actuelle Constitution. Yvonne Brigitte Mampouya Bazounga souligne que les évolutions proposées par les participants favorables au changement de la loi fondamentale portent sur la volonté de réformer les institutions en conciliant les valeurs universelles de la démocratie et les réalités politiques, sociales et culturelles du pays. À cet effet, les réformes engagées porteront sur l’institutionnalisation d' un exécutif bicéphale par la création d’un poste de Premier ministre, nommé par le président de la République et d’une gouvernance qui prenne en compte les différentes composantes de la société congolaise notamment, les femmes, les jeunes, les personnes vivants avec handicap et les populations autochtones. Le dialogue de Sibiti a aussi opté pour la fixation de l’âge d'éligibilité à l’élection présidentielle à 30 ans minimum ; le nombre de mandat présidentiel à 5 ans renouvelable et le renforcement des pouvoirs du Parlement sur le contrôle de l’action de l’exécutif. Autre faits nouveaux à intégrer dans la future Constitution, la reconnaissance du statut particulier de l’opposition ; celui des anciens présidents de la République ; des anciens présidents des chambres parlementaires et des anciens premiers ministres ; le renforcement de la décentralisation et la prise en compte de la diaspora… Ce parti stigmatise, en outre, toute récupération politicienne de tout bord, tenant à perturber la paix au Congo. Aussi, le PCBF réaffirme sa détermination à toujours œuvrer aux côtés de toutes les forces mues de la volonté de bâtir une République basée sur le compromis social. Pour terminer, cette formation politique encourage le président de la République, Denis Sassou N’Guesso à poursuivre ses œuvres de stabilisation, de consolidation de l’unité nationale et de construction du pays afin d’arriver à l’émergence. Josiane Mambou Loukoula Légendes et crédits photo :La présidente du PCBF au centre Notification:Non |