Force montante congolaise : la gouvernance intergénérationnelle à l'ordre du jour

« Le combat de la FMC, que ce soit sous l’emprise de la Constitution du 20 janvier 2002 ou celle du 25 octobre 2015, reste celui de l’implication des jeunes dans le processus de prise de décisions dans la gestion de la chose publique. Nous allons continuer à travailler dans ce sens pour que la gouvernance intergénérationnelle ne soit plus au stade des slogans mais plutôt une réalité », a déclaré Juste Bernardin Gavet, le 28 octobre à Brazzaville.

Au cours de l’entretien avec la presse nationale, le premier secrétaire de cette force politique de jeunesse a fait savoir qu’en dépit du climat qui a prévalu pendant la campagne, le taux de participation a été remarquable. « La clé de cette élection a été la jeunesse congolaise. On a vu cette jeunesse se mobiliser pour aller voter massivement afin d’éviter que le scrutin soit perturbé. C’est la victoire du peuple congolais, mais surtout la victoire de sa jeunesse », a-t-il indiqué.

Répondant aux questions de la presse sur les actes de vandalisme constatés çà et là avant le scrutin référendaire, la FMC affirme ne pas avoir failli à sa mission d’encadrement de la jeunesse congolaise même si elle condamne les acteurs politiques qui ont instrumentalisé les jeunes. « En réalité le vrai coup d’État constitutionnel c’est de vouloir mettre un terme aux institutions existantes par la voie de la force. Au lieu d’enseigner les valeurs républicaines, de démocratie, de tolérance et d’acceptation de l’autre ; ils ont choisi d’inculquer à ces jeunes des messages de haine, de violence, de vandalisme ».

Et de conclure : « Dans certaines localités, des compatriotes n’ont pas pu exercer leur droit de vote sous fond d’intimidation. Au finish, vous avez ces personnes qui ont boycotté le processus sur toute la ligne, qui contestent les résultats. Sur la base de quoi contestent-ils ces résultats ? Ils doivent comprendre qu’aujourd’hui, leur démarche n’est pas la bonne. Ils ont manqué à leur mission politique avec des déclarations qui ne sont fondées que sur leur radicalisme ».