Sylvestre Ossiala : « Sauver l’humanité n’est pas hors de portée des hommes »Mercredi 4 Novembre 2015 - 10:45 Dans la perspective de la COP 21, le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale a affiché son optimisme le 3 novembre à Brazzaville. Il intervenait sur le processus de réduction des émissions des gaz à effets de serre en tant que co-rédacteur de la déclaration de Brazzaville sur les changements climatiques et co-rédacteur de la contribution de l’Afrique francophone à ce rendez-vous de Paris. La 21ème conférence des parties de la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques qui se tiendra du 30 novembre au 15 décembre prochain à Paris, devra aboutir à un accord international sur le climat, applicable à tous les pays. Cette grand'messe portera sur la résolution de la menace irréversible que constituent les émissions de gaz à effets de serre et leurs conséquences sur la planète entière, en faisant en sorte que le réchauffement se limite en dessous de 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle. L’organisation météorologique mondiale des Nations unies (OMM) a inscrit dans son rapport que « La température moyenne à l’échelle mondiale a été de 0,85°C, plus élevée que la moyenne au 20e siècle, surclassant le record de 2014. L’année 2014, avec une température globale de la terre supérieure à 0,79°C a été décriée par les observateurs internationaux. Si cette courbe poursuit sa trajectoire, notent les experts, elle pourrait surpasser le record de 0,90°C enregistré il y a 136 ans ». Pour éveiller les consciences, Sylvestre Ossiala a évoqué une conférence organisée en mai 2014, une entrée en matière pour Brazzaville qui se prépare pour la conférence de Paris. Les recommandations arrêtées font office de contribution de l’Afrique à la COP 21. La déclaration de Brazzaville avait suggéré que la solution soit globale, collective et concertée, axée essentiellement sur les changements des modes de production des pays industrialisés et sur le financement du Fonds vert mondial appelé à être d’accès simplifié aux États africains pour le verdissement de leurs économies. "Le Congo est très soucieux de l’avenir environnemental du monde" « En produisant, l’homme crée les éléments de sa propre destruction. Tout le modèle de production que l’homme a adopté lui est préjudiciable…Pour la préservation de la planète, d’où les mesures législatives, pour que chacun l’applique et évite justement d’amener la planète à une destruction massive. Cette destruction ne se lit pas seulement à travers une destruction en surface. Les mouvements tectoniques des plaques, les effets volcaniques relèvent de la mauvaise gestion de l’environnement… Il faut donc réformer le paradigme de vie pour que nous vivions… La COP 21, c’est la volonté du monde de réduire les épreuves qui gouvernent la condition humaine. Sauver l’humanité, n’est pas hors de portée des hommes », a déclaré Sylvestre Ossiala. « L’Afrique a un rôle à jouer, car elle atténue ces émissions de gaz à effets de serre par le fait qu’elle possède l’un des bassins forestiers les plus importants de la planète… Pour son développement, le continent noir doit être réorienté vers d’autres modes d’industries et d’énergies. L’Afrique doit faire la transition des énergies fossiles et doit ainsi privilégier l’économie verte », a fait savoir le deuxième vice-président de l’Assemblée, avant de conclure : « Le Congo est très soucieux de l’avenir environnemental du monde, cela s’explique à travers son programme d’afforestation et de reboisement d’un million d’hectare sur 10 ans ». Josiane Mambou Loukoula Légendes et crédits photo :Sylvestre Ossiala Notification:Non |