Pierre Ngolo: le manque de tolérance enfreint à la bonne marche de la démocratieMercredi 2 Décembre 2015 - 16:09 Le Parti congolais du travail (PCT), par la voix de son secrétaire général, Pierre Ngolo, a vigoureusement dénoncé, les mauvaises manies qui empiètent aujourd’hui sur la bonne marche de la démocratie. Pierre Ngolo a ainsi fustigé le 1er décembre, le comportement de certains congolais qui n’ont pas fait montre de tolérance à l’égard de leurs égaux lors de la tenue du référendum constitutionnel. S'adressant aux cadres et militants du 7ème arrondissement Mfilou, le premier secrétaire du PCT a notamment déclaré que : « L’environnement n’était pas favorable à la libre expression qui permette à chacun de dire ce qu’il pensait et de faire le choix qu’il devait faire et ceci est à déplorer ». Ce dernier a rappelé aux uns et aux autres que le Congo est en démocratie. Pierre Ngolo, a toutefois adressé une mention spéciale aux militants de Mfilou pour avoir défendu le changement de la Constitution du 20 janvier 2002 dans un environnement peu propice. « Nous sommes en démocratie. Le PCT sous le président Denis Sassou N’Guesso a conduit le Congo à la démocratie pluraliste et c’est pour cela que nous avons beaucoup de partis et chaque parti est libre de mobiliser et chaque citoyen est libre de choisir le parti qui répond à son aspiration et nous devons faire à ce que cette liberté qui est une conquête de la démocratie soit toujours préservée et surtout défendue et que chacun en toute liberté s’inscrive dans le parti qui réponde à sa vision », a-t-il martelé. Il a ensuite indiqué « Que chacun ,de façon libre s’installe là où il veut. C’est un acquis précieux que nous ne devons pas aliéner. Personne, a dit Pierre Ngolo n’a le droit de porter atteinte à la sécurité d’autrui et surtout pas le fait des différences d’approches politiques ». Or, a souligné Pierre Ngolo, les acteurs politiques pratiquent encore l’intolérance, usent encore de l’intimidation, font encore recours à la violence alors que nous devrions comprendre que le choix que nous avons fait, celui de la démocratie pluraliste nous dicte des comportements, des valeurs. Valeurs d’acceptation de la différence, de justice. Ce qui veut dire que nous ne devrions plus vivre les scènes de violence. « Nous devons désormais accepter la différence. Nous devons reconnaitre à chaque citoyen la liberté de parler, de choisir. Là où le PCT est majoritaire, la minorité UPADS ne devait pas se sentir en insécurité. Elle est libre, elle jouit de la plénitude de ces droits. Pareille pour le PCT. Là où il est minoritaire, cette minorité ne devait pas se sentir en insécurité du fait de l’intolérance de ceux qui sont majoritaires sinon, a dit Pierre Ngolo, on renonce à la démocratie. Or, Nous avons tous dit que la voix de la démocratie pluraliste est irréversible. Donc nous devons la faire. En démocratie ce sont les idées qui s’affrontent ce n’est plus la dictature », a-t-il conclu.
Jean Jacques Koubemba Légendes et crédits photo :Les militants du PCT face au secrétaire général Notification:Non |