Présidentielle du 20 mars : les observateurs prônent la préservation de la paix

« (…) Au-delà de leur désir d’exercer le pouvoir d’Etat, ils ont la responsabilité de préserver la stabilité, la paix sociale et d’œuvrer à l’unité et à la cohésion du peuple congolais », a déclaré Me Désiré Koudou porte-parole de la Mission Internationale d’Observation Electorale du groupe Agir Europe-Afrique, lors d’un point de presse tenu le 9 mars à Brazzaville. Dans son mot de circonstance, celui-ci a, par ailleurs, exhorté les candidats à s’abstenir de prédire les résultats de ce scrutin pour ne pas semer dans les esprits les germes des troubles post électoraux. La charge de la proclamation des résultats incombe aux organes électoraux habilités. Pour Me Désiré Koudou, il faut éviter de faire croire à la population que le critère de crédibilité d’une élection est le nombre de tours mais plutôt le respect des procédures établies.

Prenant la parole, pour le compte de la mission d’observation de la Diaspora africaine en Europe,  Me Philomène Esmel a fustigé l’attitude du Parti socialiste français qui demande au Congo de reporter l’élection présidentielle au motif que les conditions d’une élection libre et transparente ne seraient pas réunies. « Nous estimons que ces actes portent gravement atteinte à la souveraineté de la République du Congo et dénient aux Congolais leur capacité à gérer, eux-mêmes, leurs affaires internes », a-t-elle indiqué avant de souligner que certaines organisations fondent leurs points de vue sur des faits inexistants et elle les invite à s’enquérir des réalités du terrain.   

À en croire Me Désiré Koudou, d’autres missions internationales d’observation entre autres, « Une Afrique Nouvelle », « Observatoire Panafricain des missions d’observation » travaillent en synergie avec leur mission. D’ailleurs, a-t-il fait savoir, ils enverront 44 observateurs internationaux au Congo pour le suivi du scrutin présidentiel.