Bois illégal : l’UE et la FAO intensifient la surveillance de l’exploitation forestière

Jeudi 19 Mai 2016 - 12:37

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L’Union européenne (UE) et la FAO vont soutenir un peu plus les pays tropicaux producteurs de bois à réduire l’exploitation forestière illégale.

Cet engagement a pour objectif de permettre la réduction des impacts environnementaux de l’exploitation forestière illégale, l’atténuation des effets du changement climatique, ainsi que l’accroissement de revenus et la sécurité alimentaire des communautés forestières, en améliorant l’accès au marché national et international du bois, a indiqué un communiqué.

C’est dans ce cadre qu’un accord de financement d’un montant de 30 millions de dollars a été annoncé par la direction générale pour la coopération internationale et le développement de la Commission européenne (CE), et la sous-direction de la FAO, en soutien à la prochaine phase du Programme UE/FAO en application des règlementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux (FLEGT) qui devrait se poursuivre jusqu’en 2020. Le manque à gagner annuel occasionné par l’exploitation forestière illégale et le commerce qui y est associé sont estimés à 15 milliards de dollars pour les pays affectés.

La traçabilité du bois

Deux cents projets  de 40 pays producteurs de bois tropical en Afrique, en Amérique latine, dans les Caraïbes et en Asie, ont déjà bénéficié du soutien du programme FLEGT de la FAO  à travers plus de 200 projets. Aujourd’hui, des initiatives impliquant l’utilisation de nouvelles technologies permettant de suivre la trace du bois de manière efficace sont à l’essai.

C’est le cas en Colombie, où le programme soutient l’utilisation d’applications numériques androïdes pour renforcer les mécanismes de suivi et de contrôle des autorités environnementales et d’orienter les consommateurs vers l’achat de bois légal et durable.

Pour la même cause, un système de suivi des grumiers est à l’essai dans les pays du bassin du Congo, afin d’intercepter le bois illégal aux différentes étapes de la chaîne d’approvisionnement. Ce qui facilite les activités de surveillance des autorités forestières et améliore la responsabilité et la traçabilité.

C’est un programme qui vise l’amélioration de la gouvernance forestière dans tous les pays ciblés, l’assistance technique. La nouvelle phase va intensifier ce travail dans les pays stratégiques, notamment à travers l’implication du secteur privé

Noël Ndong

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