JA du cinquantenaire

Dans moins de deux ans, le Congo abritera les onzièmes Jeux africains. Un juste retour des choses pour notre pays qui avait inauguré ces rencontres de la jeunesse sportive africaine en 1965 à Brazzaville.  Il est donc tout a fait indiqué de saluer la décision du Conseil supérieur du sport en Afrique, qui a marqué sa reconnaissance au pays des premiers JA, afin qu’il reçoive ceux du cinquantenaire.

Une chose est d’accepter cette lourde charge, une autre est de la couronner de succès. Ce que tente de faire le Congo, en chantier pour construire les infrastructures nécessaires à l’organisation des JA 2015. Chacun sait qu’en la matière, la réussite est au bout d’un effort couplant l'élévation des sites pour l’accueil des sportifs et la désignation des hommes et des femmes capables de manager l’ensemble sur tous les plans. Il ne s’agit pas pour les autorités en charge de ce dossier de chanter victoire simplement lorsque les stades, piscines, gymnases et villages des sportifs seront inaugurés.

Encore qu'elles peuvent se réjouir du constat encourageant des experts de l’Union africaine venus en mission d’évaluation à Brazzaville le 21 novembre. Mais le piège dans lequel il faudra éviter de tomber sera de ne pas gérer au mieux et ces infrastructures et l’accueil des délégués étrangers et les moyens financiers que le gouvernement mettra à disposition pour marquer le coup au mois d’août 2015.

Les JA du cinquantenaire étant programmés du 28 au 30 août, près de deux semaines après la célébration des cinquante-cinq ans de l’indépendance nationale, attention à ne pas baisser la « note souveraine » du Congo dans ces moments de réjouissances sportives continentales.