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Éditorial

Loin du pays

23-11-2024 16:39

Ils sont nombreux nos compatriotes qui, pour des raisons diverses, sont installés hors du pays assumant avec dignité leurs choix. Dans ce cadre, lorsqu’elles agissent ensemble, les diasporas africaines contribuent autant que faire se peut au succès du combat courageux que mène le continent pour son développement.

Le cas particulier de la République du Congo et de sa consœur la République démocratique du Congo mérite que l’on s’y attarde un peu sachant que les deux pays ont beaucoup en commun, à commencer par les langues. Le français et le lingala notamment sont les points de jonction auxquels on peut ajouter la « nationalité » congolaise que portent leurs habitants.

Là interviennent les outils de communication qu’utilisent les membres des diasporas pour s’exprimer et défendre leur attachement à leurs pays d'origine. Actifs sur les médias alternatifs et les réseaux sociaux, ils témoignent de ce que rien de ce qu'il se passe à Brazzaville et à Kinshasa ne leur échappe. Dans cette quête du dire et une volonté d’alimenter le débat à travers ces puissants canaux, chacun y va de son tempérament.

Ici, un intervenant s'insurge contre les "échecs" des gouvernants, tandis que là un autre tente de proposer des solutions aux "défaillances" énumérées, plus loin un dernier acteur s’appesantit sur l’aventure « magnifique » des itinéraires individuels ou collectifs dont on pourrait s'inspirer pour travailler à accomplir tous les destins possibles.

Dans la mosaïque des contenus enrichissants, trois émissions brillent par leur constance : « To lobela ndembo » avec Edo Dangi est consacrée à l’histoire du football et met en lumière les épopées des deux Congo ; « Kongo mosika » réalisée par Hyacinthe Kimbalanga revisite, entre autres sujets, les sentiers de la rumba congolaise. Puis sur le plan de la réflexion et des hommages, la chronique « Congo, terre des légendes » de Joseph Ouabari Mariotti. Ce n'est pas tout. Nous y reviendrons.

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Afrique-Monde

Centrafrique : les États-Unis promettent 100 millions de dollars pour la Misca

Vendredi 20 Décembre 2013 - 17:15

L’ambassadrice américaine aux Nations unies, Samantha Power, a annoncé le soutien financier des États-Unis au cours de la visite qu'elle vient d'effectuer dans le pays

Les États-Unis veulent lancer un signal fort pour mettre fin aux violences inter-religieuses qui ont fait près d’un millier de morts depuis le début du mois de décembre. Samantha Power a rencontré le président centrafricain de transition, Michel Djotodia, avant d’échanger avec les hauts dignitaires musulmans et chrétiens.

À cette occasion, elle a révélé que les États-Unis donneraient 100 millions de dollars pour soutenir l'action militaire de la Misca. Selon l'ambassadrice, les États-Unis sont « reconnaissants envers les Français et les courageux soldats africains qui risquent leurs vies pour aider à protéger des civils ».

Sa visite intervient au moment Bangui est patrouillée par les militaires français et ceux de la force africaine. La situation dans le pays est toujours fragile, notamment dans la région de Bossangoa, l’un des épicentres des violences dans le nord-ouest de la Centrafrique.

Samantha Power est la plus importante responsable américaine à s’être rendue en République centrafricaine depuis le début de la crise dans ce pays.

Rominique Nerplat Makaya