Pointe-Noire : laver des véhicules, un gagne-pain pour la jeunesseSamedi 4 Janvier 2014 - 13:19 Laveur de voitures : c’est le seul métier, bien qu’informel, qui a fonctionné durant la journée du 2 janvier, contrairement à l’administration publique. Les jeunes, déscolarisés ou non, qui pratiquent ce métier sont nombreux, sa réglementation s’avère nécessaire. Le lavage des voitures par les jeunes n'est pas réglementé, il participe cependant à une insertion socio-économique archaïque de la jeunesse en leur apportant quelques recettes. Interrogé sur le profit que ce métier peut engendrer, Kota-Kota, l’un des laveurs installés aux abords de la rivière Tchikobo, déclare : « Je suis chef de famille, je vis avec ma famille grâce à ce métier de lavage de véhicules. Les recettes varient en fonction du nombre de voitures que l’on peut laver et de la dimension de la voiture. » L'un des clients venu faire laver sa voiture loue l'initiative de ces jeunes, qui est à l'opposé des actes blâmables de braquages ou autres délinquances, car à travers ce métier ils trouvent de quoi vivre. Une chose est vraie, poursuivit ce client, ce métier nécessite une attention toute particulière de la part des autorités de la République et municipales qui devraient se préoccuper de sa réglementation. Il va sans dire que ce problème de lavage de voitures qui détériore l’environnement est bien réel. Pour éviter cela, les autorités devraient se préoccuper de l’ouverture des lavages populaires organisés, au sein desquels des jeunes ayant reçu une certaine formation seraient recrutés pour y exercer un métier reconnu. Pour les autorités en charge des questions d’insertion socio-professionnelle de la jeunesse et pour les autorités municipales, la question est préoccupante, d’où l’urgence de réglementer ce métier. Dans tous les arrondissements de Pointe-Noire, ces jeunes laveurs de voitures sans autres ressources sont présents, et rendent un service public important à la population.
Faustin Akono |