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Fédération congolaise de Wushu : trois experts chinois attendus à BrazzavilleMardi 5 Décembre 2017 - 19:13 La mission des techniciens chinois au Congo va permettre aux pratiquants du Wushu d'approfondir leurs connaissances sur trois styles différents de cette discipline.
L'information a été donnée par le président de la Fédération congolaise de Wushu au ministre des Sports et de l’éducation physique. Stève Kouma a signifié à Hugues Ngouélondélé que grâce à la bonne collaboration avec la Fédération mondiale et la confédération africaine, sa structure s’apprête à réaliser deux grandes activités et compte sur le financement de l’Etat. La première concerne donc l’invitation des trois experts chinois et la seconde est la participation au stage des arbitres continentaux qui se déroulera à Dakar. Sur le plan organisationnel, Steve Kouma a évoqué le manque de siège qui entrave le bon fonctionnement de la fédération. « Nous louons un local pour organiser nos rencontres et nos réunions », a-t-il expliqué, avant d’enchaîner sur les difficultés liées à l’utilisation des salles dans les gymnases construits à la faveur des Jeux africains en vue de permettre aux Diables rouges de mieux affûter leurs armes pour les compétitions à venir. « Nous allons tout faire pour aider la fédération à trouver un lieu pour les entraînements. Nous étudierons ce dossier avec la direction générale des Sports pour que le week-end, votre fédération ait une place dans l’un des gymnases », a rassuré le ministre des Sports et de l'éducation physique. Steve Djibril Kouma a souligné un autre problème aussi important auquel sa fédération fait face : celui des équipements qui sont complètement usés, selon lui. Kurash : atteindre au moins mille licenciés d’ici à 2020 Outre la fédération de Wushu, Hugues Ngouélondélé s'est entretenu également avec le président de la Fédération congolaise de Kurash. Ce dernier lui a exposé son projet de promouvoir et de développer ce sport sur toute l’étendue du territoire national en vue d’atteindre au moins mille licenciés d’ici à 2020. « La Fédération congolaise Kurash compte cinq ligues (Pointe-Noire et Kouilou, Niari, Bouenza, Brazzaville et la Sangha) et nous avons plus de quatre cent soixante-neuf licenciés dans les catégories minimes, cadets, Juniors et seniors », a précisé Francis Guyet Anga. Parmi les priorités, la fédération plaide pour la construction d’un dojo national tout en insistant sur l’élaboration et le déploiement de plan de formation sans oublier l’organisation des compétitions nationales et la participation aux tournois internationaux. A l’instar de la fédération de Wushu, celle du Kurash manque elle aussi de siège. Ce qui oblige ses dirigeants à payer les lieux de rencontres car les pratiquants n’ont pas facilement accès aux infrastructures construites à la faveur des Jeux africains. Francis Anga a sollicité l’aide du département des Sports dans la participation des compétitions internationales. Ses protégés, a-t-il précisé, n’ont pas pris part aux championnats continentaux en Afrique du Sud, faute de moyens. « Monsieur le ministre, à l’heure où nous échangeons, le championnat du monde a eu lieu à Istanbul, une fois de plus nous aurons des amendes à payer », a indiqué le président de la fédération. « Vous devez vous mettre en règle sur le plan international en payant les cotisations et les amendes suite à la non-participation à la Coupe d’Afrique. Il faut voir comment régler ces problèmes pour remettre les compteurs à zéro », a répondu le ministre. Badminton : un plaidoyer pour récupérer le matériel des Jeux africains Thomas Bakala, le président de la Fédération congolaise de badminton (Fécobad), a lui aussi fait part au ministre des Sports de l’intention de sa fédération de rentrer en possession du matériel des Jeux africains stocké au gymnase Etienne-Monga, à Ouenzé. « Le badminton se joue dans la salle. A la faveur des jeux africains, le badminton a bénéficié des équipements de courts et depuis la fin des Jeux africains, nous n'avons jamais eu ce matériel alors que l’élite pouvait s’entraîner dans les conditions idéales... », a commenté le président de la Fécobad. Il a aussi demandé à Hugues Ngouélondélé de les appuyer dans le domaine de la formation. Depuis 2011, et tous les deux ans, les badistes congolais bénéficient des formations supportées à 100% par la République populaire de Chine. Selon lui, les Chinois ont manifesté l’intention de renforcer ce partenariat en augmentant le quota des joueurs et entraîneurs pour des stages à Hangzhou, le seul centre de formation reconnu par la Chine dans le domaine du badminton et du tennis de table. « Nous étions butés au problème de formation. Elle est venue tardivement avec nos partenaires de la fédération internationale et de la confédération africaine et surtout grâce à nos amis chinois. On a toujours demandé à la tutelle de contacter l’ambassade de Chine. Mais le pays ne s’implique pas. Si la tutelle pourrait s’impliquer un peu on aura tous à gagner », a expliqué Thomas Bakala au ministre des Sports, avant d’insister sur l’occupation des gymnases pour une meilleure préparation des badistes congolais. « Nous allons regarder comment vous mettre dans un gymnase pour vos entraînements », a promis Hugues Ngouélondélé. Au badminton, a expliqué le président de la Fécobad, il n’y a pas de qualification. Seul le nombre de points obtenu en participant à des compétitions internationales permet à la fédération d’améliorer son classement au niveau international. « Nous étions très bien classés, mais depuis que nous ne participons plus aux compétitions, nous avons régressé », a-t-il indiqué. Faire de la Boxe des pharaons le fleuron du sport congolais Jean Samba, le président de la Fédération congolaise de la boxe des pharaons et disciplines associées a promis de produire un plan stratégique si le ministère était intéressé par son projet de gagner la bataille de la visibilité de cette discipline congolaise. Déjà présente aux 11es Jeux africains comme sport de démonstration, la boxe des pharaons veut, en effet, gagner la bataille de la participation à la 12e édition en Guinée Equatoriale, en 2019, comme sport de compétition. Selon la règlementation de l’Union africaine, pour qu’un sport puisse intégrer le programme des jeux africains, il doit compter sur la participation d’au moins cinq pays. Devant le ministre, le président de cette fédération a précisé que ce sport est fortement pratiqué dans les deux Congo qui possèdent chacun une fédération nationale. Cette discipline est en nette extension en Angola avant de préciser qu’elle possède des points focaux dans les différentes zones africaines, notamment au Burkina Faso, Cameroun, Gabon, Guinée-Conakry et Guinée Equatoriale, Rwanda , Sénégal. « Les 12es Jeux africains se tenant à Malabo, la stratégie de la fédération est de focaliser son action sur la région 3 Afrique centrale. Il s’agira de procéder, dès le premier trimestre 2018, au déploiement de nos experts dans les pays cibles », a souligné Jean Samba, avant de préciser : « L’objectif majeur que notre fédération s’est fixé c’est de faire que la boxe des pharaons renovée puisse être le premier sport congolais à la 12e édition des Jeux africains. Cela rehaussera le prestige de notre pays. Ce sera aussi une source sûre de gain de médailles, puisque nous sommes encore les meilleurs dans le domaine ». Le ministre des Sports a promis de soutenir cette fédération dans sa vision . « On va vous aider si les moyens nous le permettent », a-t-il dit. James Golden Eloué Légendes et crédits photo : Vue des dirigeants de Wushu/Adiac
Vue des dirigeants de la boxe des pharaons/Adiac Notification:Non |