Conférence générale de la jeunesse : lancement des travaux de la troisième édition

La cérémonie d’ouverture de cette conférence placée sous le thème : « Jeunes du Congo, dans la citoyenneté active, participons dans la paix, l’unité et la discipline au développement du pays pour son émergence à l’horizon 2025 », a été présidée par le ministre d’État, ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Florent Ntsiba, en présence de plusieurs membres du gouvernement et des anciens ministres de la Jeunesse. Les jeunes ont quatre jours pour débattre des problèmes qui sont les leurs et mettre en place les nouvelles instances dirigeantes du Conseil national de la jeunesse (CNJ-Congo).

Dans son discours bilan, le président du bureau sortant, Franck Linda Moyabat Noumazalay, a rappelé que la deuxième Conférence générale de la jeunesse avait jeté les bases d’une véritable jeunesse unie et républicaine. « Au cours de nos trois années d’exercice, le principal objectif de notre action était celui de faire connaître cette nouvelle structure de jeunesse à tous les jeunes Congolais afin que ceux-ci se l’approprient pour en faire un véritable instrument de propositions au travers duquel cette couche pourra participer pleinement au processus de développement du Congo. Cette lourde tâche a été accomplie », a indiqué le président du CNJ, rappelant que cette structure avait bénéficié d’une subvention de 50 millions FCFA de l’État, malgré son statut juridique, et était visible sur le plan national.

Le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique, Anatole Collinet Makosso, a, quant à lui, déclaré que l’heure était présentement moins aux invectives qu’aux réflexions justes devant conduire les jeunes vers un développement humain le plus durable possible dans la perspective de l’émergence du pays. « Vous êtes les artisans de cette émergence et vous en serez aussi les bénéficiaires. Le thème vous interpelle fortement de sorte que vous fassiez la preuve de vos qualités de citoyen actif, discipliné et uni comme l’indique notre hymne national. C'est dans ces conditions que vous serez véritablement une force de proposition au travers du CNJ et que vous servirez aussi d’interface entre les jeunes et le gouvernement », a martelé le ministre.

L’élection doit être libre et transparente

Abordant le point sur le renouvellement des instances du CNJ, Anatole Collinet Makosso a insisté pour que l’élection du président, de tout le bureau et de la commission d’évaluation, soit libre et transparente. « C’est vous qui les choisirez parmi les jeunes ici présents pour conduire les destinées de votre organisation juvénile. Je voudrais vous appeler à la discipline et à l’unité afin de doter ce Conseil d’hommes et de femmes dignes, responsables, débarrassés de tous complexes afin de poser les bases d’une espérance nouvelle pour l’ensemble des jeunes du Congo », a-t-il invité.

Ouvrant les travaux, le ministre Florent Ntsiba a souligné que s’il y avait une problématique qui se rappelle aux gouvernants chaque jour et en toutes circonstances, c’est sans nul doute celle de la jeunesse. En application des recommandations des institutions internationales, dont l’Union africaine, a-t-il rappelé, le Congo a ratifié de nombreux textes à l’échelle internationale dans le but d’assurer l’implication constructive de la jeunesse dans le programme de développement de l’Afrique et leur participation effective aux débats et aux processus de prise de décision sur le développement des États. Il a également salué le bureau sortant pour le travail qu’il a abattu en trois ans, malgré les difficultés de toutes sortes qu’il a rencontrées au cours de cette mandature. « Pour la suite, nous espérons simplement que le processus d’implantation et de renforcement de la visibilité du CNJ sur l’ensemble des jeunes où qu’ils soient et quelles que soient leurs conditions, puisse participer à la réflexion devant conduire au développement exhaustif de l’ensemble de notre pays, telle que prôné par le chef de l’État. Les solutions à la problématique jeunesse doivent ainsi être une émanation des jeunes eux-mêmes, réunis au sein du CNJ-Congo », a indiqué le ministre d’État, pour qui le thème retenu est suffisamment évocateur de la responsabilité, de l’unité et du consensus qui doivent à tout jamais être le leitmotiv de toute organisation.